Washington sanctionne quatre compagnies maritimes pour leurs liens avec le Venezuela
Les États-Unis ont imposé mardi des sanctions contre quatre compagnies maritimes pour avoir opéré dans le secteur pétrolier de l’économie vénézuélienne.
« Ces sociétés transportent du pétrole qui a été effectivement volé au peuple vénézuélien. Le vol des actifs pétroliers du Venezuela au profit du régime illégitime de Nicolas Maduro est inadmissible, et ceux qui facilitent ce vol risquent de perdre l’accès au système financier américain », a prévenu, dans un communiqué, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.
« Le régime corrompu de Maduro est directement responsable de la crise politique, économique et humanitaire au Venezuela », a relevé M. Pompeo, appelant la communauté internationale à « accroître la pression contre le régime de Maduro jusqu’à ce qu’il renonce à son emprise illégitime sur le pouvoir ».
« Les États-Unis continueront d’augmenter la pression sur Maduro et ses facilitateurs jusqu’à ce qu’une transition démocratique commence », a-t-il dit.
Les entreprises sanctionnées sont Afranav Maritime LTD, basée aux Iles Marshall et qui est le propriétaire enregistré du navire Athens Voyager. Ce pétrolier battant pavillon panaméen « a continué à transporter des cargaisons de pétrole des ports vénézuéliens jusqu’à la mi-février 2020 », a précisé le département du Trésor dans un communiqué.
Le gouvernement américain a également sanctionné Seacomber, basée en Grèce, et qui est le propriétaire enregistré du navire Chios I, battant pavillon maltais.
Les autres entreprises concernées sont Adamant Maritime et Sanibel Shiptrade (Iles Marshall), propriétaires des navires Seahero et Voyager 1 respectivement, qui ont été sanctionnées pour les mêmes raisons.