L’Afrique peut devenir « le continent leader » en matière de production d’énergies renouvelables
L’Afrique peut devenir « le continent leader » en matière de production d’énergies renouvelables, a souligné, mardi à Marrakech, le professeur et président de la Commission internationale des grands barrages (CIGB-ICOLD), Anton J. Schleiss.
S’exprimant à l’ouverture de la conférence internationale sur l’eau et l’énergie (Africa 2017), organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, du 14 au 16 mars, sous le thème: « stockage des eaux et l’énergie hydroélectrique en Afrique », M. Schleiss a mis l’accent sur le rôle majeur que peut jouer l’Afrique en matière d’approvisionnement en énergies renouvelables en faveur du continent et pour l’Europe.
Dans ce cadre, il a fait savoir que l’Afrique qui dispose d’un énorme potentiel pour le développement hydroélectrique, peut jouer un rôle d’importance croissante dans l’amélioration de la sécurité énergétique.
Le professeur n’a pas manqué de signaler l’impératif de la construction des barrages qui permettent d’assurer une distribution rationnelle de l’eau et garantir la sécurité alimentaire des populations.
« Nous devons concevoir des meilleurs barrages pour un meilleur monde », a-t-il appelé.
Pour sa part, le docteur et président de la Commission des Nations-Unis pour l’économie, Linus Mofor, a appelé à développer de nouvelles stratégies résilientes au climat et réaliser une infrastructure climato-résiliente, en vue d’atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 et l’Agenda 2063.
A cet égard, il a appelé à soutenir les pays africains qui disposent d’une infrastructure énorme en la matière afin qu’ils puissent « devenir leader en terme d’infrastructures résilientes au climat ».
Organisée conjointement par la Fondation anglaise Aqua-Media international et la Commission internationale des grands barrages avec l’appui de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable et du Comité marocain des grands barrages, cette conférence est marquée par plus de 650 participants issus de 66 pays dont des pays africains qui débattront plusieurs thèmes, notamment « l’hydrologie et climat », « la résilience climatique », « les aspects juridiques, financiers et contractuels », « la sécurité des barrages », « les ressources en eau: Maroc » et » les aspects environnementaux et sociaux ».