La DGAPR dément les allégations d’interdiction des familles de visiter leurs proches détenus à la prison locale de Ain Sbaa
La Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a démenti, mardi, les allégations publiées sur certains sites électroniques faisant état de l’interdiction des familles de rendre visite à leurs proches détenus à la prison locale de Ain Sbaa et de leur apporter des habits.
La DGAPR a précisé, dans une mise au point, qu’après la décision de reprendre les visites aux établissements pénitentiaires, l’administration de la prison locale de Ain Sbaa a mis en place un programme spécial des visites familiales et a informé les familles de son contenu, en vue d’éviter le rassemblement d’un grand nombre de visiteurs et afin de préserver la sécurité des détenus, des fonctionnaires et des familles, faisant savoir que certains membres des familles des pensionnaires sont pourtant arrivés ce matin devant la porte de l’établissement pour visiter les leurs en dehors des horaires programmés.
Lorsque l’administration de la prison a rejeté leurs demandes contraires aux règlements organiques de l’établissement, certains d’entre eux ont sciemment opté pour la diffusion de ces fausses allégations devant les médias en prétendant qu’ils ont été privés de visiter leurs enfants ou proches détenus, explique la DGAPR.
En ce qui concerne “l’interdiction des familles d’apporter à leurs enfants des habits vestimentaires”, la direction rappelle la décision qui avait été prises en ce sens, dans le cadre des mesures préventives pour empêcher la propagation du coronavirus au sein de l’établissement, ajoute la DGAPR, soulignant que suite à l’allègement des procédures de confinement sanitaire, les familles ont été autorisées à apporter des habits à leurs proches détenus, que les fonctionnaires de l’établissement pénitentiaire se chargent de les désinfecter avant de les remettre aux détenus.
Et la DGAPR de conclure que « tout ce qui a été publié sur certains sites qui ont essayé d’exagérer et de falsifier les faits, comme ils ont l’habitude de le faire au service de leur propre agenda, n’est qu’une tentative de régler des comptes avec l’administration et d’exercer la désinformation médiatique afin d’agiter l’opinion publique à travers la diffusion de fausses allégations dénuées de tout fondement ».