Le procès de Gdim Izik « se déroule dans des conditions absolument irréprochables et exemplaires »
Le procès des accusés dans les événements du camp Gdim Izik « se déroule dans des conditions absolument irréprochables et exemplaires », a indiqué, mercredi à Salé, Yves Répiquet, ancien Bâtonnier de Paris.
« A ce stade, il n’y a aucun reproche à faire à la façon dont les débats sont conduits et dont ils se déroulent », a relevé cet avocat de la partie civile lors d’une déclaration à la presse, soulignant que le président instruit avec beaucoup de calme, beaucoup de soin et avec à l’esprit toujours le souci de garantir les droits des uns et des autres » et que « le temps accordé aux accusés est considérable ».
« Ceux qui sont du côté des victimes se disent aujourd’hui qu’on fait la part trop belle aux accusés », a-t-il fait observer, ajoutant que « le procès n’est pas terminé, le temps viendra pour eux de s’exprimer, la justice c’est d’abord dans la sérénité et l’équilibre ».
« Dans un Etat de droit comme le Royaume du Maroc, vous pouvez être fiers du fait que la justice se déroule sereinement, publiquement et sous le regard de tous », a-t-il dit.
La Chambre criminelle près l’annexe de la Cour d’appel de Salé avait repris, lundi, l’examen du procès des accusés dans les événements de Gdim Izik, survenus en 2010 et ayant fait 11 morts et 70 blessés parmi les forces de l’ordre et quatre parmi les civils. Au cours de cette cinquième audience, il a été procédé à l’interrogatoire des accusés.
Depuis son ouverture devant la Chambre criminelle près l’annexe de la Cour d’appel de Salé le 26 décembre 2016, le procès est suivi par plusieurs associations de défense des droits de l’Homme et des ONG indépendantes nationales et internationales, avec une présence soutenue des familles des victimes.