France/Aïd-el-Adha: Le contexte de pandémie appelle à la « plus grande vigilance » (CFCM)
La fête de l’Aïd-el-Adha, qui débuterait le 31 juillet en France dans le contexte de la pandémie du nouveau coronavirus, « appelle à la plus grande vigilance », a souligné dimanche le Conseil français du culte musulman (CFCM).
A travers un communiqué, le Conseil, principal interlocuteur des pouvoirs publics en France pour le culte musulman, formule une série de recommandations à suivre dans ce contexte particulier afin d’éviter la propagation du Covid-19.
L’Acte sacrificiel doit être effectué par des sacrificateurs habilités, dans des abattoirs pérennes ou temporaires agréés par l’État, dans le respect des réglementations relatives a la sécurité sanitaire des aliments, a la sante , a la protection animale et a la protection de l’environnement, souligne Mohamed Moussaoui, président du Conseil.
L’abattage des animaux en dehors des abattoirs est interdit et constitue un délit, prévient M. Moussaoui, qui préside également l’Union des mosquées de France (UMF).
Compte tenu de la capacité limitée des structures d’abattage agréés, le CFCM rappelle que l’acte sacrificiel peut intervenir sur les trois jours de l’Aïd El-Adha et que le sacrifice par délégation est unanimement autorisé, notant que la délégation pourra être donnée à une personne physique ou à une ONG humanitaire reconnue pour ce service.
Le président du CFCM rappelle également que la prière de l’Aïd-el-Adha et la prière du vendredi ne doivent pas réunir plus de 5000 personnes même lorsque celles-ci sont organisées dans des espaces non fermés de type plein air, et souligne la nécessité d’éviter les embrassades et d’adopter la salutation sans contact physique.
Il rappelle également que le port du masque pour toute personne âgée de 11 ans et plus et le respect de la distanciation physique sont obligatoires en tout lieu de rassemblement.
Compte tenu de la détection de nombreux foyers de contamination autour des abattoirs, le Conseil français du culte musulman préconise d’y réduire la fréquentation en privilégiant la délégation et en étalant l’acte sacrificiel sur les trois jours de la fête.
Le Conseil relève que ces recommandations peuvent évoluer en fonction de l’actualisation des connaissances et des données épidémiologiques, ainsi que d’autres préconisations peuvent être consultées sur un avis plus détaillé sur son site Internet officiel.