La Commission européenne autorise, sous conditions, l’acquisition de Bombardier par Alstom
La Commission européenne a annoncé vendredi avoir autorisé, en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations, l’acquisition de Bombardier Transport par Alstom, relevant que cette autorisation est subordonnée au respect intégral d’une série d’engagements proposés par Alstom.
« Alstom et Bombardier sont des entreprises de premier plan qui fabriquent les trains les plus modernes, utilisés chaque jour par des millions de passagers dans toute l’Union européenne. Grâce à l’ensemble complet de mesures correctives proposé pour résoudre les problèmes de concurrence dans les secteurs des trains à très grande vitesse, des trains de grande ligne et de la signalisation grandes lignes, l’opération a pu être examinée et autorisée rapidement par la Commission », a expliqué dans un communiqué Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission chargée de la politique de concurrence.
Il résultera de cette opération une entité « plus forte » issue de la concentration d’Alstom et de Bombardier, a ajouté Mme Vestager, notant que grâce aux mesures correctives, la nouvelle entreprise restera soumise à la concurrence sur ses principaux marchés, au bénéfice des clients et consommateurs européens.
Selon l’exécutif européen, les engagements définitifs pris Alstom répondent aux préoccupations de la Commission concernant les problèmes de concurrence recensés. La Commission européenne a donc conclu que « l’opération, telle que modifiée par les engagements, ne poserait aucun problème de concurrence ».
Alstom, basée en France, exerce des activités à l’échelle mondiale dans le secteur du transport ferroviaire. Pour ce qui est de Bombardier Transport, elle est la division mondiale « solutions ferroviaires » de Bombardier, un groupe industriel diversifié établi au Canada et exerçant des activités dans la construction, l’immobilier, les télécommunications et les médias.