Arrivée à Beyrouth de l’aide marocaine médicale et humanitaire d’urgence au Liban
Six avions chargés de l’aide marocaine médicale et humanitaire d’urgence envoyée sur Hautes Instructions Royales au Liban ont atterri, vendredi matin, à l’aéroport international Rafic Al Hariri de Beyrouth.
Cette aide a été remise en présence notamment de l’ambassadeur du Maroc au Liban, M’hammed Grine, de l’ambassadeur directeur des affaires arabes au ministères libanais des Affaires Etrangères, du directeur général du ministère libanais de la Santé, Fadi Sinan, et de plusieurs autres responsables. Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait donné jeudi Ses Hautes Instructions pour l’envoi d’une aide médicale et humanitaire d’urgence à la République libanaise, suite à l’explosion tragique survenue dans le port de Beyrouth, faisant plusieurs victimes et des dégâts matériels importants.
Le Souverain a ainsi donné Ses Hautes Instructions pour l’envoi et le déploiement à Beyrouth d’un hôpital militaire de campagne en vue d’apporter les soins médicaux d’urgence aux populations blessées dans cet incident.
Cet hôpital de campagne est composé de 100 personnes, dont 14 médecins de diverses spécialités (réanimateurs, chirurgiens, traumatologues, ORL, ophtalmologues, traitement des brûlés, neurochirurgiens, pédiatres, pharmacien), des infirmiers spécialisés et des éléments de soutien. Il abritera un bloc opératoire, des unités d’hospitalisation, de radiologie et de stérilisation, un laboratoire et une pharmacie.
L’aide marocaine comprend également un lot de médicaments de première urgence, des produits alimentaires (des conserves, des légumineuses, du lait en poudre, de l’huile, du sucre, etc…), des tentes et des couvertures pour l’hébergement des sinistrés. Elle comporte aussi du matériel médical de prévention contre le Covid-19, notamment des masques de protection, des visières, des charlottes, des blouses et du gel hydro-alcoolique. Au moins 137 personnes ont été tuées et plus de 5.000 ont été blessées dans les explosions mortelles survenues mardi dans le port de Beyrouth, alors que des dizaines d’autres sont portées disparues.