Erasmus +: l’UE mobilise 200 millions € supplémentaires en faveur de l’éducation numérique
La Commission européenne a adopté vendredi une révision du programme « Erasmus+ » au titre de 2020, qui prévoit 200 millions d’euros supplémentaires pour stimuler l’éducation et la formation numériques, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a fait émerger « de nouvelles méthodes d’enseignement et d’apprentissage nécessitant des solutions innovantes, créatives et inclusives ».
Ce nouveau financement vise également à promouvoir le développement des compétences et l’inclusion par la créativité et les arts, selon un communiqué de l’exécutif européen.
« L’Espace européen de l’éducation doit favoriser l’éducation et les compétences numériques pour atténuer les perturbations causées par la pandémie et soutenir le rôle de l’Europe dans la transition numérique. La Commission publiera des appels Erasmus+ extraordinaires de 200 millions d’euros qui offriront davantage de possibilités d’apprendre, d’enseigner et de partager à l’ère numérique », a déclaré Margaritis Schinas, vice-président de la Commission chargé de la promotion du mode de vie européen, cité dans le communiqué.
Pour sa part, Mariya Gabriel, commissaire européenne à l’innovation, à la recherche, à la culture, à l’éducation et à la jeunesse, a souligné que ce montant additionnel alloué au programme Erasmus+ constitue « une étape importante qui ouvre la voie au plan d’action pour l’éducation numérique, que la Commission lancera cet automne ».
Grâce à ce nouveau financement, le programme Erasmus+ soutiendra des projets visant à améliorer l’enseignement, l’apprentissage et l’évaluation numériques dans les écoles, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, relève la Commission européenne.
« Il offrira également aux écoles, aux organisations de jeunesse et aux établissements de formation des adultes la possibilité de soutenir le développement des compétences, de stimuler la créativité et de renforcer l’inclusion sociale par le biais des arts, en collaboration avec les secteurs culturels et créatifs », ajoute-t-on.