Lorsque le « Soir » belge et Baudoin Loos font appel à une médiocre pigiste française, pour s’attaquer au Maroc
Le support belge « Le Soir », qui a fait de ses articles à charge contre le Maroc, son gagne pain quasi-quotidien, grâce, notamment, à Baudoin Loos, un journaliste biberonné par Moulay Hicham, vient de publier un laborieux reportage sous le titre : « De Tanger à Rabat, avec ceux qui remplissent les prisons cachées du Maroc », par une pigiste du nom de Camille Grange.
En lisant ce long papier, on se rend très rapidement compte de la supercherie des prétendues investigations menées pendant six mois, dixit cette free lance, qui en réalité, n’a fait que s’inspirer de faits-divers consommés, tout en menant des entretiens avec de prétendus acteurs marocains de la société civile.
En effet, dans cet article qui cherche à épingler la soi-disant ingratitude des autorités marocaines à l’égard des migrants subsahariens, Camille Grange n’a rien trouvé de mieux que de ressortir l’histoire d’un certain ressortissant américain du nom de Timothy, qui lors de son séjour au Maroc se serait vu embarqué, de force, par la police et ce, pour l’unique raison d’être noir.
Tweet de l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey, se félicitant de sa réunion avec le délégué général de la DGAPR, Mohamed Saleh Tamek
Toutefois, ce que Camille Grange semble intentionnellement occulter à ses lecteurs est que l’affaire Timothy Hucks remonte au 21 mars 2019, lorsque il en avait tweeté les détails, avant de remercier six mois plus tard la police marocaine, « pour sa diligence dans le traitement de son cas ».
La déontologie journalistique et Camille Grange ne font certainement pas bon ménage, mais que dire des délires de « Amnesty International », dont le représentant au Maroc, Salah Abdellaoui, a reconnu, dans l’article, que son organisation ne travaille pas sur le sujet de la répression envers les personnes migrantes, tout en se permettant de critiquer les autorités marocaines qui mèneraient, selon lui, « depuis maintenant dix ans, des opérations d’éloignements de migrants subsahariens en bus ».
Le plus consternant dans tout cela, est que Camille Grange avait déjà vendu, le 23 juillet 2020, ce même article à l’association française « Prison Insider », qui l’a publié sur son site-web, sous le titre : « Voie sans issue » et ce, dans le cadre du programme « Frame, Voice, Report », financé, de surcroit, par l’Union Européenne, et destiné à renforcer les connaissances et l’engagement des citoyens sur les « objectifs du développement durable ».
On se demande à quoi peut bien jouer l’Union Européenne, qui se permet de sponsoriser un article fustigeant la prétendue répression policière et détention arbitraire des migrants subsahariens au Maroc, tout en se félicitant, parallèlement, des acquis engrangés par le Royaume, en terme de réforme pénitentiaire, comme l’illustre le tweet de l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey, qui collabore, d’ailleurs, étroitement avec la DGAPR et son Délégué Général, Mohamed Saleh Tamek, dans le cadre d’un jumelage pour l’appui et le renforcement des capacités institutionnelles de l’administration pénitentiaire.
D’ailleurs sur « Facebook », les internautes ont été quasi-unanimes à fustiger la légèreté des élucubrations de Camille Grange, en souhaitant aux belges de jouir de la même tranquillité qu’à Rabat, où « le moindre vol est tout de suite sanctionné et les contrôles sont permanents et s’effectuent sans agressivité » et en conseillant vivement à cette pigiste de s’intéresser plutôt à la face cachée des prisons belges, avant d’aller regarder ce qui se passe chez les voisins…Un conseil que l’ont ne peut qu’approuver, sans toutefois trop d’illusions, au vu de la multiplication des articles mensongers écrits par des scribouillards pyromanes, qui rêvent de déstabiliser le Royaume.