Table ronde le 27 août sur la gestion de l’exportation et de l’importation des déchets solides au Maroc
L’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable organisera, jeudi prochain, une table ronde à distance sur la gestion des opérations d’exportation et d’importation des déchets solides au Maroc.
La rencontre, tenue sous le thème « La gestion des opérations d’exportation et d’importation des déchets solides au Maroc, entre les défis du cadrage juridique, la rentabilité économique, sociale et environnementale et le débat public », sera consacrée à l’analyse des contenus et des dispositions des deux arrêtés ministériels publiés, récemment, dans le bulletin officiel, indique le bureau national de l’Alliance dans un communiqué.
La conférence se penchera sur différents axes, à savoir « Les dispositions juridiques et institutionnelles aux niveaux national et international », « Quelle stratégie nationale et quelle politique publique dans le domaine de l’environnement et du développement durable pour promouvoir le secteur des déchets au Maroc? », « Quels sont les impacts économiques, sociaux et environnementaux pouvant résulter de l’importation des déchets? », ainsi que sur le rôle de la société civile environnementale dans le renforcement des procédures, des mesures et des décisions des pouvoirs publics compétents pour la préservation de l’environnement et la réalisation du développement durable, à travers la gestion des déchets importés.
L’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable, considérée comme le plus grand rassemblement des réseaux et des associations dans le domaine de l’environnement et du développement durable, a trois principales fonctions, à savoir le renforcement des capacités des organisations non gouvernementales et des acteurs, le dialogue avec les acteurs et les responsables ainsi que le plaidoyer sur des questions environnementales, relève le communiqué.
L’Alliance estime que la véritable solution de toutes les problématiques actuelles liées à la gestion des déchets nécessite un changement radical de la politique générale en la matière, appelant à la nécessité d’élaborer une vision participative de l’économie circulaire déterminant la responsabilité du producteur, du consommateur et de tous les départements gouvernementaux et les collectivités territoriales.