Le Maroc réitère à Addis-Abeba l’impératif de la bonne gouvernance administrative et financière au sein de la Commission de l’UA
Le Maroc a réitéré, mardi à Addis-Abeba, l’impératif de la bonne gouvernance administrative et financière au sein de la Commission de l’Union africaine à la veille de l’élection des nouveaux leaderships de l’institution panafricaine.
L’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine (UA) et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors d’une réunion par visioconférence du Comité Ministériel sur les contributions et barème des contributions, et le Comité des Quinze Ministres des Finances de l’UA, a souligné l’impératif d’une bonne gouvernance administrative et financière au sein de l’Union.
Lors de cette réunion consacrée à la présentation de l’état des contributions des Etats membres et le placement sous sanctions des pays en retard de paiement, le diplomate marocain a relevé que de telles mesures vont garantir l’efficacité et le rendement de la Commission de l’UA.
Le Représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU a recommandé que la question de la bonne gouvernance administrative et financière soit un point permanent inscrit à l’ordre du jour des organes délibérants, afin de permettre un échange régulier sur la gestion administrative et financière de l’institution, au moment où l’Union s’apprête à élire son nouveau leadership, lors du sommet de février 2021.
Rappelant les répercussions socio-économiques de la pandémie sur le continent, le diplomate marocain a noté que la flexibilité devrait être considérée dans cette conjoncture, en précisant que les Etats membres doivent honorer leurs engagements statutaires envers l’institution.
La délégation marocaine n’a cessé de rappeler l’impératif de la bonne gouvernance administrative et financière au sein de l’institution panafricaine, condition préalable pour toute action africaine commune, efficace et efficiente, au service des intérêts vitaux du citoyen africain.
Et c’est dans ce sens que le Royaume plaide au sein de l’Union à la mise en oeuvre du triptyque : responsabilité élargie, bonne gouvernance et reddition des comptes.