ARWU classe les universités dans le monde
Chaque année, l’Université Jiao de Shangai établit un classement des universités mondiales (ARWU), et ce depuis sa création, en 2003.
L’Université de Harvard reste le numéro Un dans le monde pour la 14ème année consécutive. L’Université de Stanford, la Berkley de Californie et le MIT ne sont jamais loin derrière. La prestigieuse britannique Cambridge est classée 4ème et Oxford monte en flèche du 10ème au 7ème rang. L’Institut fédéral de technologie de Zurich passe de la 20ème à la 19ème place.
Plus de 1200 universités sont effectivement classées par ARWU, chaque année, et les 500 meilleures universités sont publiées. Selon cette source, les universités marocaines sont à la traîne, dans le classement des 200 meilleures universités africaines. Pour trouver la meilleure université marocaine, il faut descendre à la 37ème position avec l’Université Mohammed V de Rabat et à la 41ème place pour l’Université Al Akhawayne.
Cinq universités du Continent africain figurent dans le palmarès du Top 500. Quatre d’entre elles se trouvent en Afrique du Sud, dont l’Université de Cape Town, placée 201ème. L’Université du Caire, elle, occupe le 400ème rang.
ARWU adopte six indicateurs objectifs pour classer les universités du monde, y compris le nombre d’anciens étudiants et le personnel lauréat des Prix Nobel, le nombre de chercheurs les plus cités, le nombre d’articles publiés dans des revues scientifiques telles que Nature et Science, le nombre d’articles indexés dans Science Citation Index et Arts &Humanities Citation Index. Il prend enfin compte de la « performance académique », calculée en fonction de la taille de l’université.
Aucun critère n’évalue la qualité de l’enseignement, ni le niveau des étudiants. Autant d’éléments qui donnent pour favorites les universités de grande taille à l’instar des Américaines ou Anglaises.
Ce n’est pas étonnant qu’aucune université marocaine ou maghrébine ne figure dans ce classement. Ce qui doit prévaloir c’est la qualité de la pédagogie et ses résultats. Or ces critères ne prennent pas en considération cet aspect pour la formation des acteurs économiques et des dirigeants d’un pays.
Chaouki Oulkhir