France : En 2020, la récession sera « moins forte que prévue »
En 2020 la récession sera « moins forte que prévue », a affirmé, vendredi, le ministre français de l’Economie, des Finances publiques et de la Relance, au lendemain de la présentation par l’exécutif d’un ambitieux plan de relance de l’économie doté de 100 milliards d’euros.
La récession en France due à la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus sera « légèrement moins forte » que prévu en 2020, a déclaré Bruno Le Maire sur les antennes de BFMTV et de RMC.
« Je pense que nous ferons un peu mieux que les -11% de récession prévus pour le moment », a-t-il ajouté.
« L’économie française va mieux qu’il y a quelques mois, nous sommes dans la bonne direction » et l’exécutif maintient l’objectif de « retrouver en 2022 le même niveau de développement économique qu’avant la pandémie », a-t-il indiqué.
« La consommation a redémarré en mai, en juin en juillet. Nous venons d’avoir le chiffre de la TVA pour le mois d’août: 15,5 milliards d’euros de recettes, c’est 0,7 milliard d’euros de plus qu’au mois d’août 2019. C’est un chiffre très tangible pour montrer que la consommation redémarre », a souligné le ministre.
« Les indicateurs dont nous disposons nous indiquent que c’était le bon moment pour annoncer le plan de relance et accélérer la reconstruction de l’économie française », a insisté Bruno Le Maire, en réaction aux critiques de l’opposition qui a jugé trop tardive la présentation par le gouvernement de sa stratégie de relance économique.
Le gouvernement français a présenté, jeudi, un ambitieux plan de relance économique doté de 100 milliards d’euros.
Voulu par le Président Emmanuel Macron et préparé depuis trois mois par Bercy, ce plan s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour lutter contre les conséquences économiques et sociales de la pandémie. Il ambitionne d’engager le pays dans une ambitieuse stratégie économique pour préparer la France de 2030.
Les 100 milliards d’euros, qui viennent s’ajouter aux 460 milliards d’euros déjà engagés en mesures sectorielles et de soutien à l’économie française depuis le début de l’épidémie, devront servir à accélérer, sur deux ans, la reprise et la transformation de l’économie française.