France : Le 29 septembre, date de début des enchères pour l’attribution des fréquences 5G
La vente aux enchères des bandes de fréquences 5G, nécessaires aux opérateurs pour lancer la nouvelle génération mobile, commencera le 29 septembre, a annoncé, lundi, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep).
Initialement prévue mi-avril, la procédure d’octroi de ces fréquences avait été reportée en raison du coronavirus. Puis l’Arcep avait précisé que la vente aurait lieu entre le 20 et le 30 septembre, sans toutefois donner la date exacte.
« Les enchères auront lieu. Elles commenceront le 29 septembre et elles dureront le temps que les différents opérateurs concourent et augmentent les prix pour avoir une quantité de fréquences plus ou moins importante », a indiqué le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, sur franceinfo.
La 5G doit permettre de démultiplier les capacités de la téléphonie mobile en France.
Bouygues Telecom, Orange, Free (Iliad) et SFR (Altice) avaient déjà obtenu chacun un bloc de 50 mégahertz (MHz) au prix unitaire de 350 millions d’euros dans le cadre de la première partie du processus d’attribution. La deuxième partie du processus, dans le cadre d’enchères, qui se déroulera à partir du 29 septembre, doit permettre d’attribuer le solde des fréquences disponibles, soit 11 blocs de 10 MHz.
Le gouvernement a décidé que ce total de fréquences ne doit pas être cédé en dessous de 2,17 milliards d’euros. Chacun des 11 blocs restants sera donc mis aux enchères au prix plancher de 70 millions d’euros.
Fin mai, Bouygues Telecom avait plaidé pour le report de ces enchères à fin 2020 ou début 2021 en raison des conséquences économiques de la crise.
Mais le gouvernement français s’était montré réticent à un tel report qui risque de faire prendre du retard sur cette technologie.
« Faisons attention à ne pas prendre du retard (sur la 5G) et à ne pas se retrouver dans la situation qu’on a déjà vécue plusieurs fois en France où on va être plus intelligents que tout le monde et à la fin on est plutôt en retard sur le reste de la compétition », avait alors mis en garde la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances.