Le bilan du Maroc en matière des droits de l’Homme est « des plus positifs »
Le Maroc a un bilan « des plus positifs » dans la région en ce qui concerne les droits de l’Homme, a indiqué mardi l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani.
« La dignité humaine n’est pas une simple ambition ou un slogan, ni un vœu pieux, mais elle est bien un engagement constant et immuable d’un Royaume et d’une Nation liés par des interdépendances de choix, des engagements de cœur et des destinées communes », a dit M. Amrani dans une nouvelle capsule qui traite de la situation des droits de l’Homme dans les provinces du sud du Royaume.
Il s’agit de la 5ème séquence vidéo d’une série de huit capsules thématiques lancées par l’Ambassade du Royaume du Maroc à Pretoria dans le cadre de sa campagne de communication intitulée « entre mythes et réalités: comprendre le différend régional autour du Sahara ».
L’opinion publique sud africaine a pu constater que les réalités marocaines ne sont pas celles incessamment rabâchées par les discours perfides qui n’ont de fondement que le déni et l’ignorance, a souligné M. Amrani.
« Les démarches souveraines d’un Maroc qui érige la dimension humaine en priorité incontestée ne poursuivent aucun agenda politique, elles ont pour unique ambition et exigences le bien être et l’épanouissement du citoyen et pour seule perspective de rencontrer et combler la volonté du peuple », a-t-il ajouté.
« A l’heure où d’aucuns se plaisent à pointer d’un doigt inquisiteur, autant politisé que mensonger, la situation des droits de l’Homme de nos provinces du Sud, le Maroc poursuit avec confiance, sérénité et responsabilité la marche avant d’un élan démocratique et éminemment humaniste qui éclot sur l’ensemble du territoire national et au bénéfice de l’ensemble des citoyens marocains », a poursuivi le diplomate.
Les réformes entreprises par le Royaume, largement louées par la communauté internationale, sont la substance intrinsèque d’une cohérence de choix et d’une pertinence d’action, a-t-il noté.
Il a rappelé, à cet égard, que les libertés civiles, d’expression, de presse, de réunion, d’association tout comme l’égalité des genres sont pleinement inscrites dans la Constitution marocaine et se reflètent dans le quotidien des citoyens marocains.
« Dans l’ensemble des domaines politique, économique, social et culturel, le respect des libertés n’est pas seulement garanti et protégé, il est approfondi et renforcé », a-t-il soutenu, faisant observer que depuis de longues années, d’importantes mesures, actions et réformes ont été engagées dans ce sens.
Le Comité des droits de l’Homme des Nations unies a classé le Maroc parmi les cinq premiers pays ayant mis en œuvre avec succès les recommandations des Nations unies en matière de protection des droits humains, s’est réjoui M. Amrani.
« Il est donc totalement infondé que le Maroc abuse des droits de l’Homme que ce soit dans les provinces du Sud ou ailleurs », a-t-il enchaîné.
M. Amrani a relevé, à cet effet, que le Royaume est à l’avant-garde des standards internationaux, consolidant de façon continue et sans relâche l’État de droit, l’indépendance du pouvoir judiciaire et les libertés civiles sur l’ensemble de son territoire sans exception aucune.
Il a fait savoir que le Royaume a adressé une invitation à tous les rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l’Homme pour qu’ils se rendent au Maroc et dans ses provinces sahariennes.
« Nous avons accueilli sans restrictions 12 de ces procédures spéciales, auxquelles ont participé des journalistes, des experts, des militants et d’autres parties prenantes concernées », a-t-il fait savoir.
« Le Maroc n’a rien à cacher et nous n’avons aucun complexe, tabou ni de leçon à recevoir concernant les questions des droits de l’Homme. Nous avons renforcé nos instruments à travers le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) avec des pouvoirs d’enquête et de contrôle élargis », a-t-il martelé.
Il est de notoriété que le CNDH est en parfaite conformité avec les principes de Paris et les normes internationales adoptées par l’Assemblée générale des Nations unies en 1993, a-t-il dit.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a salué le rôle des Commissions régionales du CNDH à Laâyoune et Dakhla et l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies, s’est félicité l’ambassadeur.
Les allégations galvaudées d’une soit-disant violation des droits de l’Homme par le Maroc engage et questionne la probité, le sérieux et la responsabilité d’une parole fallacieuse et déconnectée des réalités de terrain, a-t-il affirmé.