Manifestations des « gilets jaunes »: 154 interpellations à Paris
Au moins 154 personnes ont été interpellées, samedi à la mi-journée, dans la capitale française à l’occasion des manifestations des « gilets jaunes », a indiqué la Préfecture de police sur Twitter.
Parmi ces personnes, 27 ont été placées en garde à vue, a précisé la préfecture de police de Paris. Les interpellations se sont majoritairement déroulées en amont des manifestations à Paris, avec des individus contrôlés et porteurs d’armes par destination et d’objets interdits.
De premiers heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté aux abords de la place de Wagram, l’un des points de départ des manifestations où sont réunis environ un millier de manifestants, selon la presse.
La veille, le préfet de police a décidé d’interdire tout rassemblement de personnes se revendiquant du mouvement « des gilets jaunes » dans plusieurs secteurs « au vu des risques de troubles à l’ordre public ».
Un deuxième arrêté préfectoral a interdit une autre manifestation, qui devait se rassembler à l’Arc de Triomphe pour rejoindre les Champs-Elysées. L’interdiction concerne également une troisième manifestation qui devait partir de la place de l’Etoile pour rejoindre la Concorde.
Des rassemblements ont également été interdits par les préfets de police dans d’autres villes comme Montpellier, Dijon et Toulouse.
Après une pause pendant l’été, les « Gilets jaunes », mouvement né en 2018 sur les réseaux sociaux pour protester contre la politique fiscale et sociale du gouvernement, sont de retour dans les rues avec des manifestations et des actions ce samedi dans plusieurs villes françaises, dont Paris, Marseille, Toulouse, Lyon, Lille, Nantes, Nice et Strasbourg.
Selon des sources policières, citées par les médias de l’hexagone, plusieurs milliers de manifestants devraient se mobiliser dans la capitale, dont un millier potentiellement violents, auxquels pourraient se joindre des anti-masques et les propriétaires de discothèques, contraints de maintenir la fermeture de leurs établissements à cause de la pandémie du coronavirus.