Washington sanctionne des groupes iraniens accusés de cybercriminalité
Les États-Unis ont annoncé jeudi des sanctions contre plusieurs entités iraniennes accusées de cybercriminalité.
« Aujourd’hui, les États-Unis sanctionnent le groupe iranien de cyber-menace Advanced Persistent Threat 39 (APT39), 45 personnes associées et une société écran, Rana Intelligence Company (Rana) », a indiqué le secrétaire d’état américain Mike Pompeo, dans un communiqué.
« Ensemble, ces groupes et individus ont ciblé au moins 15 pays au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi que des centaines d’individus et d’entités dans 30 pays supplémentaires en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique du Nord », a précisé M. Pompeo, soulignant que les Etats-Unis continueront « d’exposer le comportement néfaste de l’Iran et d’imposer des coûts au régime jusqu’à ce qu’il se détourne de son programme de déstabilisation ».
Le chef de la diplomatique américaine a accusé le ministère iranien du renseignement et de la sécurité (MOIS) de suivre, pour le régime, les dissidents, les journalistes et les entreprises internationales, notant que le MOIS a recruté des groupes de cyber-menaces, des sociétés écrans et des pirates informatiques, et a utilisé des logiciels malveillants pour cibler des civils et des entreprises innocents, et faire progresser le programme malveillant du régime dans le monde entier.
« Les cyberacteurs font progresser les objectifs de sécurité nationale iranienne et les objectifs stratégiques du MOIS en menant des attaques informatiques et des campagnes de logiciels malveillants contre des adversaires présumés, y compris des gouvernements étrangers et d’autres personnes que le MOIS considère comme une menace », a-t-il poursuivi.
« La République islamique d’Iran est l’une des principales menaces au monde pour la cybersécurité et les droits de l’homme en ligne », a averti M. Pompeo.