Trump ne compte pas se rendre à New York pour l’AG de l’ONU
Le président américain, Donald Trump n’assistera pas en personne à l’Assemblée générale des Nations Unies la semaine prochaine, a indiqué jeudi le chef de cabinet de la Maison Blanche, Mark Meadows.
Dans une déclaration à des journalistes avant un rassemblement de campagne de Trump dans le Wisconsin, Meadows a indiqué le président des Etats-Unis ne fera pas le déplacement à New York pour s’adresser à la 75è session de l’Assemblée générale de l’organisation internationale qui se tient en bonne partie virtuellement en raison de la pandémie du coronavirus.
Il a néanmoins évoqué la possibilité qu’il puisse intervenir en personne à travers un discours vidéo le 22 septembre. Trump avait laissé entendre le mois dernier qu’il pourrait faire le déplacement au siège de l’ONU alors même que l’Assemblée générale avait décidé que les discours traditionnels prononcés par les chefs d’Etat et de gouvernement seraient préenregistrés et diffusés lors des séances du Débat général.
Un tel déplacement du président Trump, qui aspire rempiler pour un second mandat face au candidat démocrate, Joe Biden, est interprété par les observateurs comme faisant partie de la stratégie de campagne électorale du candidat républicain pour mettre en avant les réalisations de son administration sur le front diplomatique. Selon l’ONU, près de 120 chefs d’Etat et plus d’une cinquantaine de chefs de gouvernement sont confirmés jusqu’ici pour le Débat général de la 75è session de l’Assemblée générale, un chiffre appelé à augmenter, indique-t-on, dans les jours qui viennent au fur et à mesure que d’autres dirigeants confirment leur participation.
Durant cette messe mondiale, plusieurs réunions virtuelles seront organisées en direct avec la participation de chefs d’Etat et de gouvernement et des ministres des Affaires étrangères sur différents thèmes d’importance.
La 75è session de l’Assemblée générale, qui a débuté officiellement le 15 septembre, se tient sous le thème « Le multilatéralisme et l’avenir que nous voulons », alors que le monde reste confronté à la pandémie du Covid-19 et ses conséquences sévères aux plans économique et social.