Réouverture de la bibliothèque de l’Institut du monde arabe à Paris
La bibliothèque de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris a rouvert ses portes jeudi, après 3 ans de travaux de rénovation architecturale, documentaire et informatique.
Cette bibliothèque présente, à travers ses collections multidisciplinaires et multilingues, la culture et la civilisation du monde arabe et s’adresse aux chercheurs et au grand public, avec plus de 100.000 ressources documentaires.
En rouvrant ses portes, c’est plus de 70.000 livres, de 1.000 revues, de belles éditions rares et prestigieuses d’une grande valeur patrimoniale et de ressources électroniques et multimédia sur l’ensemble de la culture et de la civilisation du monde arabe qu’elle mettra à disposition gratuitement.
La plus grande bibliothèque de France sur le monde arabe en accès libre comprend trois salles de lecture sur trois niveaux et permet l’accès notamment à 100.000 ressources tous supports confondus, ainsi que plus de 6.000 documents anciens accessibles à tous dont 2.500 livres, articles et revues sur le Maroc du 19ème siècle et la période du protectorat français.
S’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration de cette bibliothèque, le Premier ministre français Bernard Cazeneuve a mis l’accent sur le rôle essentiel que joue par l’IMA au service des rencontres et des échanges entre le monde arabe et la France, relevant que cet Institut a tenu ses promesses à savoir la promotion de la création sous toutes ses formes et une meilleure compréhension des cultures arabes.
L’IMA s’est imposé comme acteur culturel absolument majeur à travers l’organisation d’expositions, sa programmation musicale riche et diversifiée et les différents débats organisés, a ajouté le chef du gouvernement français, notant que la bibliothèque constitue le cœur culturel et architectural de l’Institut.
L’institut contribue aussi au rayonnement des civilisations arabes en France et œuvre au renforcement du dialogue entre le monde arabe et la France afin de créer ensemble un espace de sécurité, de développement et de solidarité, a poursuivi M. Cazeneuve.