Russie: un bébé né de mère porteuse et bloqué à cause du Covid retrouvé mort
Une enquête a été ouverte en Russie après la mort d’un bébé né de mère porteuse et bloqué dans le pays à cause de la fermeture des frontières lié à l’épidémie de coronavirus, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
« L’enquête a été lancé après la morte d’un bébé » dont le corps a été retrouvé près de Saint-Pétersbourg (nord-ouest), a indiqué à l’AFP le Comité d’enquête de la région de Leningrad, sans plus de détails.
Le corps du bébé a été retrouvé dans un appartement à Gatchina, 25 kilomètres au sud de Saint-Petersbourg, selon la responsable en charge du droit des enfants à Saint-Petersborug Anna Mitianina. Il était sous la charge d’une nounou.
Âgé de cinq mois, l’enfant a été retrouvé mort jeudi, a a précisé Mme Mitianina. Il aurait dû être remis à des parents chinois mais ceux-ci n’ont pu venir récupérer leur enfant à cause de la pandémie de coronavirus.
Une trentaine bébés nés de mères porteuses sont actuellement bloqués, 22 se trouvant dans un orphelinat de Saint-Pétersbourg, ont annoncé recémment les autorités locales.
Ces derniers ont « tous leurs papiers d’identité avec leurs noms chinois et vont très bien », selon Mme Mitianina qui s’est en revanche inquiété des autres bébés nés de mères porteuses « échappant au contrôle » des autorités.
Selon elle, ce sont les agences responsables de l’organisation de la naissance des bébés qui ont leur charge.
Les autorités russes avaient dit envisager un vol humanitaire pour évacuer des bébés nés de mères porteuses bloqués en Russie à cause du coronavirus, leurs parents étrangers ne pouvant venir les récupérer.
Les frontières sont fermées à la plupart des étrangers depuis le mois de mars en Russie, l’un des rares pays où le commerce autour de la gestation pour autrui (GPA) est autorisé, bien que certaines voix exigent de mettre fin à cette pratique pour les couples étrangers.
Avec AFP