Policiers sauvagement agressés près de Paris: l’un des suspects s’est rendu
L’un des trois individus suspectés d’avoir « sauvagement » agressé deux policiers, mercredi soir à Herblay, en région parisienne, s’est rendu à la police vendredi, rapporte la presse de l’hexagone.
Le mis en cause s’est présenté de lui même à la police dans la matinée, accompagné d’un avocat, avant d’être placé en garde à vue, dans le cadre de l’enquête ouverte pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique », ajoutent les médias.
L’agression d’une « violence inouïe » des deux fonctionnaires de police, roués de coups et blessés par balle par trois individus qui se sont emparés de leurs armes de service, a suscité émoi et indignation en France.
Membres de la police judiciaire de Cergy-Pontoise, les deux victimes « ont été prises par surprise » mercredi soir alors qu’ils étaient en surveillance dans leur voiture banalisée. L’un des policiers, touché par quatre impacts de balles, est gravement blessé et son pronostic vital est encore engagé. L’autre a reçu deux balles à la cuisse et à la jambe, précisent les médias.
Selon l’avocat du suspect, âgé de 28 ans et connu des services de police pour trafic de stupéfiants, son client se trouvait avec deux amis fortement alcoolisés, lorsqu’ils ont vu les deux policiers dans leur voiture, les trouvant bizarres. Ils ont engagé une conversation avec les deux agents avant que ses deux amis ne se déchaînent sur eux lorsqu’ils ont sorti leur carte professionnelle, raconte-t-il, affirmant qu’il n’a pas participé à l’agression.
Toujours selon les aveux du suspect, cité par son avocat, il a passé un appel à la police pour évoquer une rixe avec des personnes déguisées en policiers. Une fois sur place, la patrouille dépêchée découvre les deux policiers gisant dans leur sang.
Les deux complices sont activement recherchés par les services de sécurité.
Réagissant à cette agression, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a affirmé que « ces actes – des tirs à l’arme à feu sur nos forces de l’ordre – sont d’une violence inouïe », affirmant que « tout est mis en oeuvre pour retrouver leurs auteurs ».
Jeudi matin, le ministre s’est rendu au commissariat de Cergy-Pontoise auquel étaient rattachés les deux fonctionnaires de police. Dans des déclarations à la presse, le ministre a qualifié de « massacre » cette agression.
Avec MAP