Maroc réélu comme membre du Sous-comité des Nations Unies pour la Prévention de la Torture
Nouvelle consécration du Royaume du Maroc aux Organes des Droits de l’Homme de l’ONU. Le Royaume du Maroc a été réélu, en la personne de M. Abdallah OUNNIR, comme membre du Sous-comité des Nations Unies pour la Prévention de la Torture (SPT), lors des élections tenues, le 22 octobre 2020, à Genève, durant la 8ème Réunion des Etats Parties aux protocole facultatif à la Convention contre la Torture et Autres Peines ou Traitements cruels, inhumains ou dégradants (OPCAT).
La réélection du candidat marocain à ce Sous-comité constitue une reconnaissance indéniable de l’engagement irréversible de notre pays sur la voie de la consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie, et du respect et protection de tous les droits de l’Homme dans leur indivisibilité, conformément à la Très Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI Que Dieu L’Assiste. Elle vient renforcer la présence du Maroc dans les organes onusiens des droits de l’homme.
Il s’agit là d’un quatrième succès d’affilé en l’espace d’un mois pour les candidatures du Royaume du Maroc aux organes des Droits de l’Homme de l’ONU.
Ce nouveau succès diplomatique est le fruit d’une compagne diplomatique de promotion d’envergure menée par le MAECAMRE en faveur de cette candidature auprès des Etats Parties aux protocole facultatif à la Convention contre la Torture et Autres Peines ou Traitements cruels, inhumains ou dégradants (OPCAT).
Monsieur OUNNIR, Professeur universitaire et chercheur dans les domaines du Droit privé, droit pénal international et humanitaire, a occupé, lors de son premier mandat au SPT, les postes de Vice-président, de rapporteur et de chargé des questions de jurisprudence au sein de cet organe onusien.
Le Royaume du Maroc partie à l’OPCAT depuis 2014, a mené des efforts conséquents dans la lutte contre la torture, traduits par la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel, par l’engagement d’une panoplie de réformes pour renforcer la prévention des mauvais traitements et la protection des personnes privées de liberté, ainsi que par l’instauration d’un Mécanisme National de prévention de la torture (MNPT), tel que prévu par l’OPCAT.