Algérie/virus: le gouvernement déplore un « relâchement »de la population
Le Premier ministre algérien Abdelaziz Djerad a déploré dimanche soir le « relâchement » de la population dans le respect des mesures de prévention contre le nouveau coronavirus, face à une nette recrudescence des infections quotidiennes.
« Je constate avec regret un certain relâchement dans l’observation des mesures préventives contre la Covid-19 dont la distanciation sociale, le port obligatoire du masque et l’utilisation des gels hydroalcooliques », a affirmé M. Djerad dans un communiqué cité à la télévision.
Le Premier ministre en a appelé au sens des responsabilités de ses compatriotes pour « protéger la société » au moment où le monde vit une « vague dangereuse ».
« Il est de notre devoir de penser à protéger (…) particulièrement les médecins qui résistent depuis des mois face à cette pandémie, de penser à nos enfants qui ont rejoint les bancs de l’école et aux fidèles qui s’apprêtent à se rendre à la prière du vendredi », a-t-il insisté.
Les écoles ont rouvert mercredi en Algérie.
Après plusieurs semaines de lente décrue, l’Algérie –dont les frontières restent fermées– connaît une poussée des contaminations depuis une dizaine de jours.
Quelque 56.143 cas ont été recensés dans ce pays de 44 millions d’habitants depuis le signalement du premier cas le 25 février, dont 1.914 décès et près de 40.000 guérisons.
Samedi, la présidence a annoncé que le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’était mis « volontairement » à l’isolement pendant cinq jours après des cas suspects de coronavirus concernant plusieurs hauts responsables de la présidence et du gouvernement.
( Avec AFP )