Le plan d’autonomie, une solution pour mettre fin au conflit autour du Sahara
Le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour les provinces du Sud est susceptible de mettre fin au conflit autour du Sahara marocain et de promouvoir les politiques de développement dans la région, a souligné le Forum des droits de l’Homme de l’Etat mexicain d’Oaxaca.
Dans un communiqué publié lundi, le Forum des droits de l’Homme appelle à ce sujet les ONG du Mexique et d’Amérique latine, concernées par les enjeux internationaux liés à la paix et au règlement de conflits, à « soutenir les résolutions et les avancées qui permettent la réalisation des aspirations légitimes des peuples africains et arabes à l’intégration et au développement « . L’ONG invite dans ce sens le ministère mexicain des Relations extérieures ainsi que les parlements nationaux des pays de la région « à adopter une position claire et objective » sur la question du Sahara marocain. L’organisation mexicaine met en relief les deux visites de travail dans la région et les contacts permanents avec les associations de la société civile au Sahara marocain.
Dans ce contexte, le Forum des droits de l’homme de l’Etat d’Oaxaca salue l’appel de l’organisation « IOPS-Activate International Humanitarian Law For Peace » invitant à soutenir la position du Royaume au sujet du Sahara, notant qu’il s’agit d’une « position ouverte et transparente » appelant les parties à soutenir la mise en place de l’autonomie dans cette partie du Royaume.
La même source fait également part de son soutien à la récente déclaration signée par un groupe de 23 pays appuyant clairement l’intégrité territoriale du Maroc au sein des différentes instances internationales, parmi lesquels figurent les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Qatar, le Sénégal, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale et la Guinée Bissau, rappelle le communiqué.
L’ONG se félicite par ailleurs de la récente réactivation du Groupe d’amitié parlementaire Mexique-Maroc visant à renforcer le rapprochement entre les deux pays et l’échange d’informations et d’expériences dans divers domaines, ainsi qu’à promouvoir le dialogue, la coopération et la concertation sur des questions d’intérêt commun ainsi que la coopération sud-sud.
( Avec MAP )