Pour une large majorité de Français la 2ème vague du Covid va provoquer une crise économique « majeure et durable »
Sept Français sur 10 pensent que la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19 va provoquer une crise économique « majeure et durable », au moment où la confiance en l’avenir s’est effondrée pour égaler son pire niveau historique, daté de décembre 2014, selon un sondage Odoxa diffusé jeudi.
En mars, 63% des Français pensaient que la pandémie allait « ralentir la croissance pendant quelques mois mais sans provoquer une crise majeure ». Fin octobre, ils ne sont plus que 27% à penser cela, souligne l’enquête Odoxa réalisée pour Challenges, BFM Business et l’assureur Aviva.
Le sondage, qui a demandé aux personnes interrogées leur ressenti sur l’impact de la deuxième vague d’épidémie de Covid-19 sur l’économie et la croissance mondiale, révèle que 69% des personnes interrogées ont répondu que la deuxième vague « va provoquer une crise économique mondiale majeure et durable comme celle de 2008 ».
S’agissant des répercussions de la crise, 64% des Français se sentent inquiets pour leur emploi, souligne l’enquête réalisée en ligne entre le 28 et le 29 octobre auprès d’un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Le sondage révèle aussi que seuls 13% des Français se disent confiants en l’avenir de la situation économique du pays, contre 32% deux mois plus tôt. Un plus bas historique dans une période marquée par l’instauration d’un second confinement.
« Jamais le moral économique des Français n’était tombé aussi bas que ce qu’il est aujourd’hui. Y compris lors de la faillite de Lehmann Brothers, nous n’avions pas de tels niveaux de pessimisme », analyse Gaël Sliman, président d’Odoxa, cité par BFMTV.
Par ailleurs, l’enquête souligne que près de la moitié des Français approuve les mesures d’aides aux entreprises décidées par le gouvernement. Ainsi, « un Français sur deux (48%) estime que le gouvernement fait ce qu’il faut, alors que 41% estiment qu’il n’en fait pas assez, estimant que l’exécutif devrait aller encore plus loin.
( Avec MAP )