El Guergarat : Vaste soutien international à l’intervention du Maroc
Suite à son intervention légitime pour mettre fin au blocage de la circulation civile et commerciale au niveau du poste-frontière d’El Guergarat, le Royaume a reçu le soutien de nombreux pays qui ont appuyé cette action « pacifique » et « justifiée ».
Plusieurs pays arabes ainsi qu’africains ont exprimé leur soutien aux mesures prises par le Maroc pour défendre sa sécurité et sa souveraineté durant ces derniers jours. Ainsi, le Qatar, les Émirats arabes unis ont réitéré leur solidarité avec le Maroc dans la protection de ses territoires. Même son de cloche pour le Koweït, le Sultanat d’Oman ou encore l’Arabie saoudite, qui a appelé à la retenue et à la non-escalade. La Jordanie, quant à elle, a salué « l’engagement positif du Royaume du Maroc frère visant à aboutir à une solution politique consensuelle et définitive à la question du Sahara à travers la présentation de l’initiative d’autonomie ». Le Yémen a mis l’accent sur le droit absolu du « Royaume du Maroc frère » de défendre sa souveraineté, ses droits ainsi que la sécurité et la sûreté de ses citoyens. Enfin, l’Égypte a dit suivre « de près les développements des événements au niveau du poste-frontière de Guergarat au Maroc » et a appelé à « la retenue et au respect des résolutions du Conseil de sécurité portant sur le cessez-le-feu et la nécessité de s’abstenir de tout acte provocateur ou de nature à porter atteinte aux intérêts économiques et aux échanges commerciaux dans la zone ».
Par ailleurs, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a affirmé son appui aux mesures prises par le « Royaume du Maroc pour sécuriser le flux des biens et des personnes au niveau de la zone tampon de Guergarat dans le Sahara marocain« . De même que le Parlement arabe qui a souligné son « soutien à la décision du roi Mohammed VI de mettre fin à l’incursion illégale dans la zone tampon de Guergarat reliant le Maroc à la Mauritanie« .
Une vague de soutien venue également d’Afrique, de Djibouti, de l’Union des Comores ainsi que de Sao-Tomé et Principe qui a condamné les provocations du polisario y voyant un « acte criminel, répugnant et condamnable auquel nous ne souscrivons pas« . La République centrafricaine a salué « la réaction pacifique du Royaume du Maroc visant à garantir la fluidité de circulation des biens et des personnes dans la zone de Guergarat« .
En Amérique latine, la République coopérative de Guyana a retiré sa reconnaissance à l’entité fantomatique de la pseudo « rasd ». Il s’agit du 14e pays à avoir retiré sa reconnaissance en Amérique latine depuis 2010.
En Europe, l’UE a insisté sur la nécessité de préserver la liberté de circulation et des échanges transfrontaliers dans la zone de Guergarat ainsi que l’importance de veiller au respect des accords de cessez-le-feu. Pour rappel, la France avait exprimé son inquiétude quelques jours auparavant, lors de la visite du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, à Rabat qui a appelé à » sortir de cette situation « .
Il y a quelques jours, ce sont plus de 70 ONG italiennes qui ont également dénoncé les provocations du polisario à Guergarat. Par ailleurs, le Maroc fait l’objet d’attaques également à l’étranger. En effet, des actes de vandalisme, notamment contre le Consulat à Valence, en Espagne ont été enregistrés. Un acte immédiatement condamné par le Maroc et par l’Espagne.