Tour Hassan Palace , fidèle à ses traditions et modèle d’exigence sanitaire
Le Palace Tour Hassan de Rabat, fidèle à sa tradition, a abrité ce mercredi 25 novembre une importante cérémonie pour célébrer le Journée mondiale de lutte contre les violences contre les femmes.
Cette manifestation a été honorée par la présence du chef de gouvernement, Saad Eddine El Othmani, les représentants de l’ONU à Rabat, des membres des ONG de la société civile qui militent pour les droits de la femme et autres personnalités. Le lancement de cette campagne nationale, inscrite dans le sillage de celle programmée pendant deux semaines par l’ONU, aura constitué un événement digne des rencontres diplomatiques abritées par l’Hôtel Tour Hassan. Cette campagne concerne plus de la moitié de l’humanité pour préserver les droits et libertés de la femme, ainsi que le renforcement du respect de sa dignité.
Les salons de la Tour Hassan Palace , vibrant à l’unisson, ont donc accueilli ce mercredi 25 novembre les représentants de la Justice, de la Santé, de la DGSN, de la Gendarmerie Royale, du ministère de la Solidarité féminine du Fonds de solidarité de l’ONU, d’ONU Femmes dans un cadre de cohabitation représentative.
L’hôtel Tour Hassan peut en effet s’enorgueillir de recevoir une si importante cérémonie, renouant ainsi avec son passé glorieux de siège de manifestations internationales. Ce faisant, jeter un regard sur les dernières années, n’est pas aussi fortuit que le penserait. Il y a près de cinquante ans l’hôtel constituait déjà le cœur battant de la capitale en termes d’accueil et de cérémonies officielles. Par son architecture, sa décoration, la prééminence du style arabo-mauresque, sa fraîcheur et son empreinte originale, il est à l’histoire de la ville impériale de Rabat et du Maroc, ce que la mémoire est à la glorieuse épopée de notre pays. Le Roi Hassan II , en personne, a présidé à sa rénovation et suivi l’élaboration de la nouvelle maquette, y mettant sa touche personnelle et son savoir-faire.
L’histoire de l’hôtel, les transformations successives qu’il a connues, son rachat par Mohamed Benamour, un pionnier du tourisme , son réaménagement conceptuel et urbanistique, sa modernisation ont obéi à un seul critère : être attaché à la tradition luxueuse marocaine, assurer convivialité et service digne des grands palaces mondiaux. L’hôtel Tour Hassan Palace a accueilli pendant des années les personnalités les plus illustres que le gotha mondial ait connues : des chefs d’Etat prestigieux, venus des quatre coins de monde ; des vedettes de cinéma, des arts et de la culture, il abrite les conférences et les colloques – nationaux et internationaux – organisés dans la capitale.
Il est à noter que pendant la Marche verte, la Tour Hassan Palace servait de quartier général au gouvernement, réquisitionné par le Palais Royal, à la fois pour y accueillir les invités de marque venus de partout, et de Desk pour les préparatifs de la Marche de libération du Sahara. L’événement étant de taille, le palace devait donc se doter d’infrastructures et de normes appropriées pour répondre à toutes les urgences et aussi pour asseoir une sorte de Welcome Safe qui est la marque de l’établissement.
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, l’hôtel Tour Hassan Palace, a été également exemplaire en termes d’organisation, d’accueil, et de sécurité. « Il s’associe à toutes les actions de prévention sanitaire avec une stricte application des mesures d’hygiène et de protection conformément aux directives des autorités de la ville et aux recommandations de l’OMS post-Covid19 ». Tout est protégé selon un protocole rigoureux et quasi unique. Les mesures relève de l’exercice le plus exigeant et le visiteur ou le client est frappé par la sévérité au niveau de l’accès, du port de masque, de lé désinfection systématique, de l’usage des clés et de serrures, de la distanciation, de la prise de température à distance. Sans compter la rigueur imposée au personnel de l’hôtel.
Autant dire que les dirigeants de l’hôtel y ont investi dans la politique la plus stricte pour maintenir le cap de luxe du palace et offrir le cadre le plus assuré. Autant dire que le palace, habitué à une clientèle exigeante, demeurera le modèle du nec plus ultra, une sorte de temple où s’impose le souci de santé et de préservation du moral des clients.