Le Maroc a une place essentielle pour réponde à plusieurs défis que l’Europe doit relever
L’Europe doit comprendre que le Maroc a une place essentielle pour réponde à certains défis, notamment ceux liés à l’immigration, à la lutte contre les nationalismes et le terrorisme en Europe et à la croissance économique, a affirmé, lundi à Rabat, Gilles Pargneaux, président du groupe d’amitié Maroc-UE au parlement européen.
« Sur chacun de ces domaines, le Maroc est le mieux positionné pour être l’interlocuteur privilégié de l’Union européenne », a déclaré M. Pargneaux à la MAP au terme d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.
Selon l’eurodéputé, lutter contre les nationalismes en Europe passe par l’amélioration de l’image de la religion musulmane, notant que l’Islam du juste milieu prôné par SM le Roi Mohammed VI fait partie de cet objectif.
Sur le défi de l’immigration, l’Europe a connu ces deux dernières années des remous et des désordres avec l’immigration venant de l’Est, a rappelé M. Pargneaux, notant que « c’est parce que le Maroc a su juguler et résoudre la problématique migratoire sur son propre territoire avec la migratoire subsaharienne que l’Europe n’a pas connu un nouveau front ».
Les enjeux de l’immigration pour demain sont liés au dialogue entre l’UE et le Maroc, a-t-il dit.
Pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme et le cyber-terrorisme, le président du groupe d’amitié Maroc-UE a estimé que les services de renseignement et de sécurité marocains sont « les meilleurs au monde » et ont permis que des attentats soient jugulés en Europe, appelant à renforcer davantage la coopération dans ce domaine entre le Royaume et l’UE.
Qualifiant de « success-story » la politique africaine menée sous la conduite de SM le Roi, il a relevé que la coopération sud-sud, Maroc-Afrique, représente une opportunité pour l’Europe et les entreprises européennes.
« L’Europe doit comprendre que son avenir doit passer par une coopération renforcée avec le Maroc », qui se trouve au cœur d’une stratégie diplomatique à partir de l’Afrique en direction de l’Europe, a-t-il conclu.