Zakaria Moumni surfe sur le scandale Khourchech-Ziane pour relancer son escroquerie
Par Mohamed Riadi
L’ex-« champion du monde » de boxe thaïlandaise Zakaria Moumni revient d’un long voyage du royaume du silence, après avoir flairé l’opportunité idéale en la nouvelle affaire impliquant une ex-officière de police et l’avocat Mohamed Ziane, pris en flagrant délit d’adultère.
En effet, le « cas » Zakaria Moumni, qui a longtemps fait de la « posture structurelle de victimisation » un véritable fonds de commerce, revient à la charge en nous gratifiant d’une lettre adressée au Roi du Maroc, où il remet sur la table la rocambolesque histoire de ses 57 vidéos, en s’inspirant opportunément de l’affaire Khourchech-Ziane, qui partage, selon lui, des points communs avec sa mésaventure marocaine.
C’est donc après cinq ans de silence et l’espoir que l’opinion publique marocaine ait épongé les vestiges de ses mensonges, que Moumni s’est rué sur cette nouvelle affaire pour vilipender l’Etat marocain en s’attaquant directement au Souverain en brandissant des pseudo-enregistrements qu’il qualifie de compromettant à l’égard d’anciens responsables gouvernementaux marocains.
Pour rappel, Zakaria Moumni, est ce faux champion international de boxe Thaï, qui n’a, en réalité, participé qu’à des représentations périodiques de ce sport de combat, sans jamais remporter le moindre titre mondial, comme l’avait attesté la « Fédération royale marocaine de full, light, semi contact, kickboxing, K1, Muay Thai forms, savate et sports assimilés » (FRMFKT), avant de jeter son dévolu sur le MMA, une discipline ultra-violente, sans rapport avec les valeurs sportives communément admises, qui s’illustre par des combats sanguinaires en cage, où tous les coups sont autorisés jusqu’au KO.
Pour se racheter une réputation, Moumni utilise ainsi des arguments qui empestent la mauvaise foi, exploitant outrageusement les propos de l’ancien ministre de l’Intérieur, Mohand Laensar ayant affirmé que « les négociations avec le boxeur avaient bel et bien été filmées dans une suite d’hôtel ». Moumni a, ainsi, fait en sorte de tourner ces affirmations en sa faveur, en alléguant que ce sont plutôt ses 57 galipettes avec sa femme qui ont été enregistrées durant les 48h de son séjour à Rabat… sans doute pour convaincre de sa virilité animalesque, une opinion publique demeurée insensible à ses allégations puériles.
Cette instrumentalisation flagrante d’une tierce affaire, aussi vide que la sienne, masque le camouflet subi par Zakaria Moumni, ayant échoué dans sa tentative de chantage visant à délester les contribuables marocains de la modique somme de 60 millions de dirhams (6 millions d’euros) pour l’achat d’une salle de sport à Paris, alors même qu’il bénéficiait de deux agréments de transports délivrés par les pouvoirs publics !
Ce baroudeur de troisième division, qui avait déchiré son passeport marocain sous l’objectif de la caméra de la chaine française TV5, n’a pas uniquement échoué à soutirer des millions d’euros des caisses du contribuable mais a également jeté aux orties Taline, après l’avoir violentée, pour se réfugier au Canada, oubliant que sans l’aide de son ex-femme, la fangeuse fable de « L’homme qui voulait parler au roi » n’aurait jamais vu le jour.
C’est donc en voulant faire d’une pierre deux coups que Zakaria Moumni tente à la fois de revenir médiatiquement à la vie et réactiver son appartenance au microcosme gravitant autour de Moulay Hicham, à l’origine de son recrutement à la plonge du Fouquet’s Barriere et essayer de se frayer un nouveau chemin, parmi les courtisans outre-Atlantique du prince, dont Samia Errazouki et Mohamed Touhfa.
Ce même prince qui n’a rien pu faire face au bruit retentissant du maillet d’un juge parisien ayant tranché en faveur du Royaume dans toutes les affaires portées par Moumni devant la justice française, cultive depuis quelques temps le doux rêve de voir s’écrouler tout l’appareil sécuritaire marocain, quitte à employer des benêts comme porte-paroles.
C’est finalement sans surprise et surtout sans conséquences, que Zakaria Moumni multipliera les lettres et les vidéos fustigeant la monarchie et les responsables sécuritaires, en prenant part à la cabale sordide ciblant les institutions étatiques et les corps constitués marocains.