L’UNESCO met à la disposition du Maroc 7 équipements d’alerte précoce aux tremblements de terre
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a mobilisé, entre le 17 et 21 janvier 2021, sept équipements de haute technologie d’alerte précoce aux tremblements de terre au profit du Centre National de Recherche Scientifique et Technique (CNRST).
Ces équipements de haute technologie d’alerte précoce, dont l’un a été installé à l’Institut National de Géophysique (ING) et les autres au niveau des villes de Kénitra, Larache, Tanger, Al Hoceima, Nador et Fès, permettront ainsi de détecter les tremblements de terres juste avant leur occurrence et de lancer des messages d’alerte à travers des haut-parleurs, indique un communiqué de l’Organisation onusienne.
La même source poursuit que ces équipements, fruits de la mobilisation par le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb d’un don fourni par la compagnie japonaise « Challenge Company Limited » au profit du CNRST, sont également d’une grande utilité pour l’alerte au Tsunami et peuvent déclencher l’arrêt instantané de certains équipements sensibles comme les machines au niveau des centrales nucléaires, les trains et les ascenseurs.
Eu égard à la situation géographique du Maroc qui expose plusieurs zones du pays au risque de tremblement de terre, le Maroc a mis en place depuis plusieurs années une politique de recherche dans le domaine de la sismologie, à travers l’extension du réseau sismologique géré par l’ING relevant du CNRST, et par le biais de nombreux travaux de recherche et de missions de terrain réalisés par les universités marocaines, précise encore le communiqué.
L’UNESCO, en lien avec son mandat dans le domaine des sciences, facilite et promeut l’utilisation de la science et de la technologie pour contribuer à la réduction des risques de catastrophe et veille au renforcement de la coopération scientifique internationale pour améliorer les capacités de ses pays membres à se prémunir des risques de catastrophes et sauver ainsi des vies humaines et des infrastructures, conclut la même source.
( Avec MAP )