La présence des jeunes a donné un nouveau souffle à la vie parlementaire
La présence de la jeunesse a donné un nouveau souffle à la vie parlementaire dans le Royaume, a affirmé le président de la Chambre des représentants Habib El Malki, estimant qu’il « n’est pas possible d’imaginer un futur Parlement sans une représentation importante des jeunes et des femmes ».
Recevant mardi à Rabat une délégation de secrétaires généraux de la jeunesse partisane et de jeunes députés, M. El Malki a souligné que l’action démocratique et politique se base sur l’accumulation et l’adaptation aux impératifs de la phase, et a appelé à ce que les acquis soient valorisés et développés.
« L’accélération de la cadence de l’édification démocratique et le développement de la société dans tous les domaines ne peuvent avoir lieu sans une participation active des jeunes », a-t-il insisté dans un communiqué de la première chambre du Parlement.
La catégorie des jeunes, a-t-il dit, a joué un rôle important dans les différentes étapes de l’histoire du Maroc et la plupart des leaders historiques de la bataille de libération contre le colonialisme étaient des jeunes.
Les membres de la délégation ont, de leur côté, passé en revue le contenu de leur mémorandum à l’horizon des préparatifs aux prochaines élections. Ils ont mis en avant l’importance de faire participer les jeunes dans la prise de décision politique telle que prévue dans la Constitution de 2011, considérant la « liste nationale » consacrée aux jeunes dans les élections législatives comme un important acquis dans la contribution constructive au renforcement de l’édifice démocratique du Royaume.
En outre, les membres de la délégation ont salué le dynamisme créé par les jeunes parlementaires dans l’action de l’institution législative, ainsi que la performance sérieuse dont ils ont fait montre au cours de l’actuelle et les précédentes législatures, selon le communiqué.
Ils ont ainsi appelé à « donner aux jeunes les moyens d’avoir une plus grande représentativité dans les différents organes directeurs et les instances élues », considérant que « toute régression par rapport aux acquis est considéré comme une déviation dans la voie sur laquelle notre pays s’est engagée depuis l’adoption de la loi fondamentale ».
( Avec MAP )