Coronavirus: à Séoul, chats et chiens peuvent aussi être testés
Chats et chiens souffrant de fièvre, toux ou difficultés respiratoires peuvent être testés pour le coronavirus en Corée du Sud, s’ils ont été exposés à des personnes porteuses de la maladie, a annoncé lundi le gouvernement de l’agglomération de Séoul.
Le lancement de ce programme intervient quelques semaines après l’annonce par le pays de son premier cas de contamination au Covid-19 chez un animal, en l’occurrence un chaton.
« A partir d’aujourd’hui, le gouvernement de l’agglomération de Séoul proposera des tests pour le coronavirus aux chiens et chats domestiques », a déclaré aux journalistes une responsable de la prévention des maladies dans la capitale, Park Yoo-mi.
Ne pourront être testés que les animaux présentant des symptômes et qui auront été en contact avec des personnes positives.
Le test sera réalisé près du lieu de résidence de l’animal par une équipe incluant un vétérinaire, a encore précisé Mme Park.
Les animaux positifs devront être isolés à la maison pendant 14 jours. Mais si leurs maîtres ont le virus, ils seront placés dans des chenils ou des centres d’accueil spécialisés.
En Corée du Sud, les personnes positives sont généralement isolées dans des centres de quarantaine dédiés si leur état ne nécessite pas une hospitalisation.
Ailleurs dans le monde, plusieurs chats et chiens ont été testés positifs au coronavirus qui a tué plus de 2,3 millions d’humains.
Début janvier, deux gorilles du zoo de San Diego, dans le Sud de la Californie, ont été testés positifs au nouveau coronavirus et placés en quarantaine. Ils ont vraisemblablement été contaminés par un gardien malade qui ne présentait pas de symptômes.
Le Danemark vient de son côté d’achever son immense campagne d’abattage de près de 15 millions de visons décidée pour combattre les risques de mutation du coronavirus chez l’animal.
Début novembre, le Danemark, premier exportateur mondial de peaux du petit mammifère, avait ordonné en urgence d’abattre la totalité des visons du royaume, à cause d’une mutation du coronavirus qui pouvait selon des études préliminaires menacer l’efficacité du vaccin pour les humains.
( Avec AFP )