Exposition posthume : La « poétique de l’intime » de Hamid Moulferdi

Une exposition posthume des œuvres de l’artiste-peintre marocain, feu Hamid Moulferdi, aura ‎lieu du 05 au 27 mars dans la capitale martiniquaise Fort-de-France, ont annoncé mercredi les ‎initiateurs du projet.

Initiée sous le thème « HAMID, une poétique de l’intime », cette ‎exposition « veut faire comprendre et partager les valeurs transculturelles de son expression ‎artistique plastique poétique, liées à la « diversalité » (Édouard Glissant) et à l’universalité de ‎ses thèmes », ont indiqué les organisateurs.

Cette exposition, qui sera inaugurée le 05 mars prochain à la Villa Chanteclerc, comprend une ‎trentaine de dessins et une dizaine de toiles présentant, « sur des fonds monotypés, des formes ‎qui font signe : la lune, l’oiseau, le chien, des écritures et des chiffres ». Agencés de façon répétitive et variable, ces dessins invitent le visiteur « à apprécier et à ‎s’approprier, dans sa propre culture, un cheminement singulier, ouvert à l’intime de soi ».‎

Pour Muryelle Moulferdi, initiatrice de cette exposition, il s’agira de revaloriser le travail du ‎regretté plasticien et le faire connaître auprès d’un nouveau public car « ses œuvres sont ‎intemporelles, à la fois humaines et universelles, et méritent d’être connues aussi bien en ‎Martinique qu’au Maroc ». ‎

Les dessins présentés à travers cette manifestation artistique représentent les dernières œuvres ‎du défunt et « prennent une dimension testamentaire », a-t-elle précisé. ‎Artiste autodidacte et admiratif de Paul Klee, Hamid Moulferdi, né en 1961 au Maroc, a une ‎très haute idée de sa mission d’artiste et de poète. Il s’installe à l’âge de 20 ans en Martinique et ‎expose dès 1986 ses œuvres pour devenir membre fondateur de l’Association martiniquaise des ‎plasticiens contemporains.

Il compte plusieurs expositions individuelles et collectives en ‎Martinique, États-Unis, Allemagne, Équateur, Cuba, Sénégal, République dominicaine, ‎Barbade, Haïti et France. En plus de sa Médaille d’Or à la Biennale de Saint Domingue ‎‎(1994) et du Prix Best Other Media à Antigua (1989), le plasticien de talent fait son entrée ‎posthume à la Bibliothèque nationale de France (BNF) en 2020.‎

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page