France/Covid-19 : L’heure n’est pas au desserrement des contraintes sanitaires
Au vu de l’évolution de l’épidémie du Covid-19 en France, l’heure n’est pas au desserrement des contraintes sanitaires, a affirmé, lundi, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal.
La France enregistre de nouveaux cas de contamination dont le nombre oscille à l’heure actuelle entre 22.000 et 24.000 quotidiennement. La pression hospitalière reste également élevée, avec 25.269 patients atteints du Covid-19 hospitalisés, dont plus de 3.300 en réanimation, selon les autorités sanitaires.
« Cela remonte un peu » et « la tendance n’est malheureusement pas à desserrer la contrainte », a affirmé le porte-parole de l’exécutif français dans des déclarations relayées par les médias du pays.
« Ce virus peut encore nous surprendre », a-t-il reconnu, évoquant les incertitudes sur la propagation des différents variants apparus, mais « cela ne veut pas dire qu’il y a une fatalité. »
Le porte-parole a, par ailleurs, réitéré l’objectif du gouvernement qui est d’éviter autant que possible, un troisième confinement généralisé du pays.
Alors que les médias du pays affirment que le gouvernement envisage d’instaurer un confinement local dans la ville de Nice (Alpes Maritimes, Sud-est de la France), confrontée à une flambée de l’épidémie, le porte-parole a refusé d’en dire plus sur les nouvelles mesures sanitaires attendues dans ce département, se contentant de confirmer que « c’est imminent ». « La seule chose que nous excluons, c’est une décision sans concertation » locale, a-t-il ajouté.
Le porte-parole a également défendu la stratégie vaccinale de l’exécutif, assurant que « la France est le pays de l’Union européenne dans lequel il y a eu le plus » de premières injections du vaccin, et où l’âge moyen des premières personnes vaccinées est le plus élevé.
Vendredi, le Président français Emmanuel Macron a affirmé qu’il était « trop tôt pour trancher » en faveur d’un assouplissement ou d’un durcissement des mesures de restriction, « se donnant 8 à 10 jours » pour décider, car les scientifiques prévoient un mois de mars « compliqué », s’agissant de la circulation de l’épidémie dans le pays.
( Avec MAP )