La dernière résolution sur le Sahara, un tournant important dans le traitement de ce dossier par les Nations-Unis
L’Agence de presse azerbaïdjanaise Report a souligné que la dernière résolution du conseil de sécurité des Nations-Unis en date du 28 avril dernier est ‘’favorable au Maroc à plus d’un titre et représente un tournant important dans le traitement de ce dossier par les Nations-Unis durant cette dernière décennie’’.
Dans une analyse diffusée ce lundi, l’Agence note que cette résolution couronne les efforts soutenus déployés par le Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, évoquant aussi les derniers développements, notamment le retrait par le Malawi de sa reconnaissance de la fantomatique ‘’RASD’’ ainsi que les dispositions relatives au Sahara marocain contenues dans la loi budgétaire de l’exercice 2017 des Etats-Unis d’Amérique, adoptée par le Congrès et promulguées, vendredi dernier, par le Président Donald Trump, laquelle loi prévoit que les fonds destinés au Maroc sont également utilisables au Sahara marocain.
Et de relever que cette résolution onusienne a salué les efforts du Maroc pour le règlement de ce conflit, évoquant aussi la proposition marocaine d’autonomie présentée par le Maroc en avril 2007.
‘’Cette résolution met en avant les efforts sérieux et crédibles et le réalisme de l’approche marocaine pour une solution définitive de ce différend’’, écrit l’Agence, avant de faire remarquer que ‘’le Conseil de sécurité incite, pour la première fois, les pays de voisinage, notamment l’Algérie à s’impliquer effectivement dans le processus de règlement de ce conflit’’.
Tout en indiquant que la résolution insiste sur la nécessité de recenser la population des camps de Tindouf, un recensement que le Maroc ne cesse d’évoquer auprès de la communauté internationale, l’Agence fait état des derniers développements concernant le Sahara marocain, notamment le retrait par le Malawi de sa reconnaissance de la fantomatique ‘’RASD’’.
Elle cite, à ce propos les déclarations du ministre des Affaires étrangères du Malawi, Francis Kasaila qui a affirmé vendredi dernier à Rabat que ‘’la République du Malawi a décidé de retirer sa reconnaissance de la RASD qu’elle a reconnue le 6 mars 2014, et de maintenir une position neutre vis-à-vis du conflit régional autour du Sahara’’.
Et d’ajouter que le chef de la diplomatie du Malawi a souligné que son pays apporte son soutien aux efforts déployés par les Nations Unies, à travers le Secrétaire général et le Conseil de sécurité, pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à ce différend.
Pour l’Agence, ‘’Cette décision de retrait prouve une érosion du soutien au polisario en Afrique et renforce la légitimité de la cause marocaine et le positionnement du Maroc en tant qu’acteur majeur dans le développement durable du continent africain.
S’agissant des dispositions relatives au Sahara marocain contenues dans la loi budgétaire de l’exercice 2017 des Etats Unis d’Amérique, adoptée par le Congrès, l’Agence relève que cette loi prévoit que les fonds destinés au Maroc sont également utilisables au Sahara marocain, de même, le rapport accompagnant ladite loi et explicitant ses dispositions, réaffirme, sans ambiguïté, le soutien du Congrès américain à l’Initiative marocaine d’autonomie.
L’Agence Report note que cette décision reconnaît implicitement que la Sahara fait partie du Maroc, ajoutant que cette loi demande au Secrétaire d’Etat de présenter un rapport ‘’décrivant les dispositions prises pour renforcer le contrôle de la livraison de l’assistance humanitaire aux réfugiés en Afrique du Nord’’, dans une référence à peine voilée à la population des camps de Tindouf en Algérie.
Et de conclure qu’’’il est temps pour la communauté internationale de mettre un terme à l’opacité qui entoure les aides humanitaires destinées aux camps des réfugiés’’, notant que ‘’les dispositions de cette loi américaine s’inscrivent dans ce sens’’.