Sahara : le Maroc poursuivra sa coopération avec le SG de l’ONU sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie
Le Maroc poursuivra sa coopération avec le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) pour trouver une solution politique sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie dans les provinces du Sud et ce, dans le cadre du respect total de la souveraineté marocaine et de son intégrité territoriale, a souligné le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.
Intervenant devant la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des marocains résidant à l’étranger à la Chambre des représentants, à l’occasion de l’examen, lundi, du projet de budget du ministère des Affaires étrangères au titre de l’exercice 2017, M. Bourita a indiqué que l’action de son département vise, conformément aux Hautes Instructions Royales, à mettre en échec toutes les tentatives des ennemis de l’intégrité territoriale cherchant à impliquer quelconque organisation régionale dans la gestion du dossier du Sahara marocain et à œuvrer pour que ce dossier soit du ressort exclusif de l’ONU, outre le renforcement du soutien international et l’accompagnement des efforts destinés à faire connaître la question nationale et à faire face aux manœuvres des adversaires.
Le ministre a, également, indiqué que son département organisera des réunions de concertation périodiques et régulières avec les représentants des partis politiques dans les deux chambres du parlement pour coordonner les positions et examiner les meilleurs moyens à même de contrecarrer les manœuvres des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi que de les informer des priorités de la diplomatie marocaine et des relations bilatérales entre le Maroc et les pays étrangers.
Il a aussi précisé que le Royaume a réussi à faire de l’année 2016 celle de la « fermeté » dans la préservation de l’intégrité territoriale, puisqu’il a pu faire face avec rigueur aux déclarations fallacieuses et aux agissements irresponsables qui ont entaché la gestion du dossier du Sahara marocain et a pris les mesures qui s’imposaient pour stopper ces dérapages périlleux, comme l’a souligné SM le Roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion du 17-ème anniversaire de son accession au Trône.
M. Bourita a, également, fait savoir que son département est animé par la volonté de développer la coopération bilatérale, régionale et multilatérale, en particulier au niveau de la région du Maghreb, des pays arabes, de l’Orient et du Golfe arabe, en plus d’autres pays occidentaux et groupements économiques, dont l’Union européenne (UE) et les pays des continents d’Amérique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie.
Il a noté, dans ce sens, que la question palestinienne demeure un des dossiers fondamentaux de la politique étrangère marocaine dans l’espace arabo-musulman, soulignant l’importance de la présidence par SM le Roi Mohammed VI du Comité Al-Qods.
Le ministre a, par ailleurs, relevé que le Royaume reste fortement engagé dans les efforts internationaux visant la revitalisation du processus de paix qui garantit la création d’un État palestinien indépendant ayant pour capitale la ville sainte d’Al Qods Al Charif, conformément aux résolutions internationales.
A l’échelle africaine, M. Bourita a affirmé que le retour du Maroc à l’Union Africaine (UA) constitue « un succès fulgurant » réalisé par la diplomatie marocaine, sous la conduite de SM le Roi, ajoutant que le Royaume accorde aussi une importance stratégique à la coopération régionale avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce qui l’a poussé à adresser sa demande d’intégrer cette organisation ouest-africaine, en février dernier.
En vue de réaliser les objectifs de la diplomatie nationale, le ministre a relevé que son département envisage de poursuivre la mise en œuvre de son plan 2015-2017, à travers l’augmentation du budget dédié à la gestion, l’ouverture de 10 nouvelles missions et l’octroi d’une enveloppe budgétaire au titre du budget d’investissement pour financer les projets d’aménagement de complexes diplomatiques en cours de construction.
Les différentes interventions des députés ont été axées, essentiellement, sur la politique adoptée par le Maroc vis-à-vis de l’Afrique, se félicitant de la diversification des partenariats noués dans ce cadre et des résultats sans précédent réalisés et qui ont consacré la place du Royaume en tant que partenaire stratégique au niveau du continent.