Le gouvernement espagnol « ne soutient pas » le lancement de la nouvelle Super League
Le gouvernement espagnol a annoncé qu’il « ne soutient pas » l’initiative visant à créer une Super League européenne de football, portée par douze clubs, dont le Real Madrid, l’Atletico Madrid et le FC Barcelone.
Dans un communiqué du ministère de la Culture et des Sports, l’exécutif a indiqué que le ministre José Manuel Rodríguez Uribes a rencontré et s’est entretenu mardi avec les présidents de l’UEFA, de la RFEF et de LaLiga, ainsi qu’avec les présidents du FC Barcelone, de l’Atletico Madrid et du Real Madrid, les équipes espagnoles qui soutiennent cette initiative.
En ce sens, le gouvernement espagnol a précisé que, lors de ces réunions, il a plaidé pour « le dialogue et le consensus dans les domaines de décision et d’organisation auxquels appartiennent ces mêmes clubs pour parvenir à une solution concertée qui convienne au football et au sport, aux instances nationales et internationales comme aux équipes, aux professionnels et aux supporters en général ».
Il a également souligné que l’esprit sportif « doit se manifester à travers la recherche d’un large accord ».
« Le gouvernement a noté la disposition de dialogue de toutes les parties tout au long des entretiens qui ont eu lieu avec le ministre Rodriguez Uribes et souhaite qu’il aboutisse à un accord bénéfique pour tous », conclut le communiqué.
Douze grands clubs européens ont officialisé le lancement de la « Super League », une compétition privée vouée à concurrencer la Ligue des champions organisée par l’UEFA.
Il s’agit de AC Milan, Arsenal, Atlético Madrid, Chelsea FC, FC Barcelone, Inter Milan, Juventus, Liverpool, Manchester City, Manchester United, Real Madrid et de Tottenham qui se sont unis en tant que clubs fondateurs. Par ailleurs, le président du Real Madrid a été désigné président de cette nouvelle compétition de football.
Selon ses initiateurs, la « Super League » fonctionnerait sous la forme d’une saison régulière opposant 20 clubs, quinze d’entre eux (« les clubs fondateurs », les 12 cités et trois supplémentaires restant à déterminer) étant qualifiés d’office chaque année et les cinq autres choisis « à travers un système basé sur leur performance de la saison précédente ».
( Avec MAP )