Le CCG affirme son rejet de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays arabes
Le Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG) a affirmé, mercredi à Ryad, son rejet de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays arabes.
Dans le communiqué final des travaux de sa 148e session, le Conseil ministériel du SSG a réitéré ses positions rejetant l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays arabes, ainsi que la nécessité de respecter les principes de souveraineté et de non-ingérence dans les affaires intérieures, conformément aux chartes, normes et lois internationales qui régissent les relations entre les États.
Il a en outre réaffirmé les positions fermes du CCG contre le terrorisme et son rejet de toutes formes de violence et d’extrémisme, ainsi que l’engagement des États membres à poursuivre leurs efforts au sein de la coalition internationale pour combattre l’organisation terroriste « ISIS » et toutes les organisations terroristes extrémistes et tarir leurs sources de financement.
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La persistance des hostilités et des opérations terroristes des milices houthies, soutenues par l’Iran, en lançant des missiles balistiques et des drones piégés qui visent les civils, les biens de caractère civil, les ports maritimes, les aéroports et les installations pétrolières dans le Royaume d’Arabie saoudite représente une grave menace pour la sécurité régionale et internationale ainsi que pour la liberté du trafic maritime et du commerce international dans le détroit de Bab el-Mandeb et la mer Rouge, relève le communiqué. À cet égard, le Conseil a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités envers ces actes terroristes et les entités qui les soutiennent, et à intensifier les efforts pour empêcher le trafic d’armes à destination de ces milices.
Concernant la cause palestinienne, le Conseil ministériel a réitéré les positions fermes des États du CCG soutenant la création d’un État palestinien indépendant à l’intérieur des frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est comme capitale, et garantissant les droits des réfugiés, conformément à l’Initiative de paix arabe, la solution à deux États et les résolutions de la légitimité internationale.
Le communiqué final a également condamné la poursuite des violations et des attaques israéliennes contre le peuple palestinien, considérées comme une grave violation du droit international et une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, appelant la communauté internationale à adopter une position ferme face aux violations israéliennes des droits du peuple palestinien.
Il a également salué les efforts arabes et internationaux visant à arrêter l’effusion de sang, mettre fin à la violence contre le peuple palestinien, fournir les aides humanitaires et contribuer à la reconstruction de la bande de Gaza, soulignant la nécessité de relancer le processus de paix pour trouver une solution juste et durable à la question palestinienne. S’agissant du dossier du nucléaire iranien, le Conseil ministériel a affirmé sa disponibilité à coopérer et à traiter sérieusement et efficacement le dossier, d’une manière qui contribue à la réalisation d’objectifs et d’intérêts communs, dans le cadre du respect de la souveraineté, des politiques du bon voisinage, des résolutions onusiennes et de la légitimité internationale, afin de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et internationales.
( Avec MAP )