Des partis politiques appellent à interagir positivement avec les revendications socio-économiques de la population d’Al Hoceima
Des partis politiques ont souligné leur soutien aux revendications sociales et économiques légitimes exprimées par la population de la province d’Al Hoceima et certaines autres régions, appelant le gouvernement à les traiter d’une manière positive.
Dans des communiqués publiés à la lumière des événements que connait cette province, ces partis ont attiré l’attention sur la nécessité de barrer la route à toute tentative visant à faire dévier ces revendications de leurs objectifs légitimes, soulignant l’impératif de faire preuve de responsabilité et de faire valoir l’intérêt suprême de la nation.
Dans ce cadre, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a estimé que ce mouvement de protestation traduit « les préoccupations légitimes de catégories sociales différentes », tout en déplorant certains dérapages.
Par ailleurs, il s’est félicité du traitement par les autorités compétentes de ces manifestations pacifiques, des mois durant, appelant les différentes parties à se conformer aux dispositions et aux garanties de l’Etat du droit, y compris le droit à un procès équitable.
Le PPS appelle à réunir les conditions favorisant le calme, à travers la prise de mesures concrètes, l’élaboration de solutions tangibles aux problèmes et l’accélération de mise en œuvre des différents chantiers et projets programmés.
De son côté, le parti des forces citoyennes a exprimé son appui aux revendications sociales légitimes exprimées pacifiquement, incitant le gouvernement à traiter la situation d’une manière positive, basée sur le dialogue constructif en vue d’apaiser les tensions.
Le parti a exhorté les différentes parties « à agir en citoyens responsables et à ne pas donner l’occasion à ceux qui cherchent à exploiter de telles situations et créer des crises affectant la stabilité du pays ».
Pour sa part, le parti de la gauche verte a appelé au respect des délais de mise en œuvre des programmes et projets décidés au niveau de la région, tout en adoptant le principe de reddition stricte des comptes en cas de dysfonctionnement ou de négligence.
Le parti a, en outre, exprimé son rejet de la violence, « quelles qu’en soient la nature, l’origine et les raisons », soulignant la nécessité de renforcer les mécanismes du dialogue, de médiation et de négociation.
Le Parti de l’unité et de la démocratie a appelé, quant à lui, l’Etat à assumer ses responsabilités vis-à-vis de ce dossier, à prendre en considération les revendications des citoyens, à les traiter rapidement et à prévoir des chantiers créateurs d’emploi et des services de base en matière d’enseignement, de santé, de logement et de réseau routier.
Le parti a suggéré la mise en place d’un front national pour préserver la stabilité et la paix sociale, comprenant les différentes forces vives nationales, au service des intérêts suprêmes du pays, tout en appelant à ouvrer pour trouver des solutions aux problèmes posés.