Installation du nouveau premier président de la Cour d’appel de Rabat
Le nouveau premier président de la Cour d’appel de Rabat, Mounir El Mountassir Billah, a été installé lundi dans ses fonctions, en remplacement de M. Abdelaziz El Ouakidi.
La cérémonie d’installation, présidée par Abdelkader Chentouf, juge d’instruction chargé des affaires de terrorisme, s’est déroulée en présence notamment du président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, et du Procureur du Roi près la Cour de cassation, président du Ministère public, Moulay El Hassan Daki.
Cette cérémonie a été, également, marquée par la présence des représentants du ministère de la Justice, du Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Yacoubi et du procureur général du Roi près la Cour d’appel, ainsi que d’autres responsables judiciaires et des représentants de l’Ordre des avocats et de professions judiciaires.
A cette occasion, M. El Mountassir Billah a loué les efforts appréciables fournis par M. El Ouakidi lors de l’accomplissement de ses missions au service des citoyens, affirmant que bon nombre de magistrats ayant exercé à la Cour d’appel de Rabat ont marqué de leurs empreintes l’action judiciaire à l’échelle nationale.
Se disant honoré par la nouvelle nomination et conscient de la responsabilité qui lui incombe, le nouveau président de la Cour d’appel de Rabat a mis en avant les acquis du secteur de la justice. Il a cité le nouveau Code de déontologie, qui devra contribuer à lutter contre les pratiques attentatoires à la bonne conduite et à l’honorabilité de la profession.
Il a, en outre, insisté sur le rôle primordial de la justice en tant que levier et gage de confiance en matière d’investissement, relevant l’importance de consacrer les principes de bonne gouvernance et de rendre des jugements équitables dans des délais raisonnables.
Le responsable judiciaire n’a pas manqué de souligner les contraintes liées à la conjoncture actuelle, marquée par les incidences de la pandémie de Covid-19 sur le secteur de la justice.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, avait donné son approbation royale pour la nomination de responsables judiciaires dans plusieurs juridictions du Royaume. Ces nominations concernent 104 fonctions de responsabilité judiciaire, soit 46,22% de l’ensemble des responsabilités judiciaires.
( Avec MAP )