Maroc-Argentine : Des relations fondées sur la confiance mutuelle et la transparence
Les relations entre le Maroc et l’Argentine sont frappées du sceau de « l’excellence » et « fondées sur la confiance mutuelle et la transparence », a affirmé l’ambassadeur du Royaume en Argentine, M. Fares Yassir.
Dans une tribune publiée dans le dernier numéro du magazine « Tiempo de las pymes » sous le titre « le Maroc ambitieux », l’ambassadeur a affirmé que les potentialités économiques et de coopération entre les deux pays sont énormes, déplorant le fait qu’elles « ne se hissent pas à la hauteur de nos aspirations. C’est pourquoi nous travaillons avec une grande conviction afin d’avancer dans la conclusion de nombreux accords de coopération ».
Le diplomate marocain a fait savoir que ces accords « en cours de signature » permettront de « promouvoir la coopération scientifique et technologique, et surtout de favoriser les échanges commerciaux entre les deux pays ».
M. Fares Yassir a rappelé à ce propos la première visite en Argentine de SM le Roi Mohammed VI en 2004, au cours de laquelle le Souverain avait insisté sur « l’importance du patrimoine culturel hébraïque et linguistique commun dans le rapprochement de nos deux peuples ».
Dans sa tribune publiée à l’occasion du 22ème anniversaire de l’accession de SM le Roi au Trône, l’ambassadeur du Royaume a passé en revue les grandes mutations opérées par le Maroc au cours des deux dernières décennies tant aux plans économique, social, culturel que territorial.
Ces mutations profondes ont fait du Maroc « une nouvelle puissance émergente dans son espace régional arabe et africain et qui n’a laissé personne indifférent, notamment en Europe et en Afrique », a écrit l’ambassadeur.
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« Véritable carrefour de civilisations », le Maroc connaît un développement « authentique, dynamique et multisectoriel grâce à la mise en œuvre de réformes politiques, juridiques, économiques, sociales et environnementales très avancées », a ajouté M. Fares Yassir.
Le Maroc est « doté d’un système économique et financier qui jouit d’une grande stabilité et d’un taux d’inflation maîtrisé, le tout soutenu par des infrastructures routières, aéroportuaires et ferroviaires modernes » qui ont permis le développement fulgurant des secteurs industriel, agricole et de tourisme et l’essor du secteur privé et des investissements étrangers.
L’ambassadeur du Maroc a également abordé l’apport du Plan d’Accélération Industrielle au développement des secteurs de l’automobile et de l’aéronautique.
Rappelant que le Maroc est devenu le principal exportateur de produits aéronautiques en Afrique, le diplomate marocain a fait savoir que ce secteur de pointe prévoit d’accueillir 80 nouveaux opérateurs d’ici 2030, avec à la clé, une augmentation du chiffre d’affaires à 26 milliards de dirhams (2,9 milliards de dollars US) d’ici fin 2021.
Concernant l’industrie automobile, le Maroc confirme sa position d’acteur principal sur la scène automobile mondiale en tant que premier constructeur automobile en Afrique et dans le monde arabe avec plus de 700 mille véhicules par an.
De même, le Royaume a pris la décision stratégique de développer ses énergies renouvelables qui permettront aux industries de gagner en compétitivité
Toutefois, rappelle le diplomate marocain, la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 a provoqué la première récession de l’économie marocaine en 26 ans, avec une baisse du Produit intérieur brut (PIB) de près de 7% en 2020.
Le Fonds monétaire international estime qu’au moment où l’économie se stabilise, la croissance du PIB devrait se situer à 5 % cette année et à 4% en 2022.
( Avec MAP )