Jacob Zuma placé en liberté conditionnelle pour raisons médicales
L’ex-président sud-africain Jacob Zuma a été placé en liberté conditionnelle pour raisons médicales, a annoncé dimanche le Département des services correctionnels.
Zuma a été condamné par la Cour constitutionnelle à 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice et il a été incarcéré en juillet dernier dans la prison d’Est Court dans la province du KwaZulu-Natal.
Dans un communiqué, les autorités pénitentiaires ont indiqué que l’éligibilité de la libération conditionnelle médicale de l’ancien président est conditionnée par un rapport médical que le Département a reçu.
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«En plus d’être dans une incapacité physique, les détenus souffrant d’une maladie qui limite considérablement leurs activités quotidiennes ou leurs soins personnels peuvent bénéficier d’une libération conditionnelle médicale», souligne-t-on.
La même source a précisé que le placement de M. Zuma en liberté conditionnelle médicale signifie qu’il achèvera le reste de sa peine dans le système correctionnel communautaire, selon lequel il devra se conformer à un ensemble de conditions spécifiques et sera soumis à une surveillance jusqu’à l’expiration de sa peine.
Zuma, qui purge actuellement une peine de 15 mois de prison ferme pour son refus d’apporter son témoignage devant la Commission judiciaire de lutte contre la corruption, devait comparaître devant la Haute Cour de Pietermaritzburg pour des accusations de corruption liées à un marché d’armes conclu en 1999 avec la société française Thales.
Il fait face actuellement à 16 chefs d’accusation de fraude, de corruption et de racket. Le fabricant d’armes Thales a également été inculpé après des allégations de paiement d’un pot-de-vin de 4 millions de Rands (près de 235.000 euros) à Zuma.
( Avec MAP )