La DGSN rejette catégoriquement les allégations à l’encontre de ses services et fonctionnaires en se référant à un document partiel attribué au CNDH
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a exprimé mardi son rejet catégorique des accusations et allégations graves à l’encontre de ses services et ses fonctionnaires, avancées comme sûres par certains, en se référant à un document partiel attribué au Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), qui a fait l’objet d’une fuite en dehors du cadre officiel, empreinte d’abus.
La DGSN souligne, dans un communiqué, son souci de veiller à la protection des droits de l’Homme tels que reconnus aux niveaux national et international, et au respect des garanties de la liberté individuelle et collective lors de l’exercice de la fonction de police, ainsi qu’à l’établissement des responsabilités juridiques à la lumière des procédures et des règles judiciaires, tout en exprimant son rejet des accusations et des allégations publiées sur la base d’un document partiel et non officiel, qui n’a pas été soumis aux services de la sûreté nationale via les canaux officiels, afin de pouvoir formuler une réponse sur son contenu.
La même source affirme qu’elle répondra à toutes les allégations contenues dans ce document une fois ce texte reçu officiellement de la part de la partie l’ayant élaboré ou publié, partant du respect total de la loi, de son interaction positive avec les conclusions et les recommandations des institutions constitutionnelles concernées, et aussi du fait que ces allégations non officielles ont tiré leurs conclusions « médicales et non médicales » à partir de déclarations et de témoignages de parties déterminées sans prendre en considération le point de vue des autres intervenants institutionnels et officiels.
La DGSN exprime ainsi son profond regret de l’exploitation hâtive et illégale de ce document fuité, qui se voit attribuer, dans de nombreux cas, un caractère politique, notamment de la part de certaines parties étrangères, portant ainsi atteinte aux efforts du Royaume du Maroc et à ses acquis dans le domaine du renforcement du système des droits de l’Homme.
Tout en reconnaissant la torture avérée, comme étant un acte criminel puni par la loi et s’inscrivant dans le cadre des attributions des autorités judiciaires compétentes qui se basent sur l’intime conviction, les expertises médicales, les déclarations, les témoignages et les constats documentés, une condition que ne remplit pas ce document fuité et qui ne peut être considéré comme tel, la DGSN fait part, de son engagement et son total respect des seuls résultats et conclusions officiels et non pas des fuites, dont les auteurs sont censés effectuer une enquête minutieuse pour déterminer les tenants et les aboutissants de leur publication, alors qu’elles ne répondent pas aux procédures et autres formalités stipulées par la loi.