Les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume encaissent une nouvelle défaite au Parlement européen
Par Adil Zaari Jabiri
Fort de la vision proactive de SM le Roi Mohammed VI qui a tracé les contours d’une diplomatie agissante, décomplexée et fortement engagée dans la défense des causes justes de la Nation, le Maroc a engrangé, mercredi, une nouvelle victoire au Parlement européen et réussi avec brio à contrer les manœuvres des adversaires du Royaume en avortant une tentative malveillante de voter un texte hostile à notre intégrité territoriale.
Le texte était sournoisement inséré dans un rapport sur la recommandation du Parlement européen au Conseil de l’Union européenne concernant la soixante-douzième session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il consistait à faire ressusciter la question d’élargissement de la mission de la MINURSO aux questions des droits de l’homme sur laquelle l’ONU avait déjà dit son mot.
Le rejet de ce paragraphe vicieux, qui participe d’un débat récurrent, inutile, somme toute lassant ! au sein des très rares sphères politiciennes en Europe et ailleurs qui s’y immiscent, témoigne encore une fois de la justesse de la cause nationale et de la prise de conscience de plus en plus croissante des eurodéputés du caractère stérile et contreproductif de textes qui vont à l’encontre des intérêts même de l’Union européenne, le Maroc étant un partenaire clé des Vingt-huit dans des domaines aussi stratégiques que ceux de la lutte antiterroriste, de la migration, de la déradicalisation et de la politique de voisinage.
Il s’agit d’un désaveu total aux thèses des séparatistes qui veulent à tout prix inscrire à l’agenda de l’UE une question traitée au sein de l’ONU à laquelle cette dernière œuvre à trouver une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable comme le souhaite la communauté internationale qui juge crédible, sérieuse et réaliste la proposition marocaine d’une large une autonomie au Sahara dans le cadre de la souveraineté nationale. Elle est perçue à juste titre comme étant la seule solution à ce conflit monté de toutes pièces par l’Algérie qui entrave l’intégration économique et sécuritaire du Maghreb et hypothèque l’avenir des populations de la région.
Les eurodéputés sont plus que jamais conscients que le combat à mener aujourd’hui est celui de la défense de l’Europe, de sa sécurité et de sa prospérité qui passent nécessairement par la stabilisation du voisinage. Or dans ce contexte, il apparait évident que le Maroc est le seul pays dans la région qui peut se prévaloir de ce rôle. Quant à la question de défense des droits de l’homme comme dit l’adage arabe « La maison est bien gardée ». Ce rôle est joué par les ONGs marocaines, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et ses délégations régionales et les médias qui sont tout aussi présents qu’actifs à travers tout le territoire national et n’ont pas la langue dans leur poche pour rapporter ce qui s’y déroule. Le Maroc dispose aussi de ses instruments de médiation et de ses juridictions souveraines qui accomplissent leur travail en toute indépendance dans le cadre de l’État de droit et des institutions.
La position de l’Union européenne, conforme à celle de la communauté internationale unanime autour de la nécessité de trouver une issue pacifique et consensuelle au conflit artificiel du Sahara, ne saurait s’écarter de la constante onusienne.
L’UE avec toutes ses institutions (parlement, Commission, Conseil) a tout intérêt à aider la communauté internationale à parvenir à un règlement rapide de la question du Sahara en appuyant la proposition de large autonomie conçue selon les meilleurs modèles de démocratie locale et participative dans le monde.
Il s’agit aussi d’agir pour mettre un terme au siège imposé aux populations séquestrées dans les camps de la honte à Tindouf, condamnées au mutisme au vu et au su de la communauté internationale.