Le jumelage Maroc-UE vise à consolider l’efficacité de l’administration parlementaire
Le jumelage institutionnel Maroc-Union Européenne (UE) vise à consolider l’efficacité et l’efficience de l’administration parlementaire et à renforcer la performance et le soutien apporté aux conseillers parlementaires, a indiqué, mercredi à Rabat, le président de la Chambre des Conseillers, Naama Mayara.
Dans une allocution à l’ouverture de la conférence d’une mission d’expertise sous le thème « Conception et mise en oeuvre d’une stratégie parlementaire, l’expérience du Sénat français », M. Mayara a relevé que cette mission ne peut être que « judicieuse » à plus d’un titre et s’inscrit dans le cadre du volet n°1 du jumelage institutionnel Maroc-UE intitulé « Appui à la Chambre des conseillers du Royaume du Maroc ».
« Cette mission d’expertise vient à point nommé, en vue de concevoir et de mettre en oeuvre un plan stratégique couvrant les champs d’action de la Chambre des conseillers au titre de la période 2021-2023 », a-t-il ajouté.
Le président de la Chambre des Conseillers a saisi cette occasion pour réitérer son ferme engagement à mener à bien le jumelage Maroc-UE, formulant le vœu que cette mission permette le partage d’expériences et l’adoption de recommandations répondant aux besoins de la deuxième Chambre, en se basant notamment sur l’expérience et les pratiques du Sénat français.
Il a, dans ce sens, estimé qu’une coordination avec les organisations dans différents parlements des Etats membres de l’UE permettra de mieux saisir les enjeux et d’apporter des solutions en termes de stratégies d’organisation, objet des prochaines missions d’expertise en février 2022.
Par ailleurs, M. Mayara a souligné que « notre institution amorce une nouvelle législature, avec des structures nouvellement élues et des défis et des enjeux majeurs à relever pour accompagner les grands chantiers socio-économiques lancés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI ».
La Chambre des conseillers, par sa composition plurielle, est déterminée plus que jamais à y apporter sa contribution et à assumer pleinement son rôle en termes de législation, de contrôle et d’évaluation des politiques publiques et de renforcement de la diplomatie parlementaire, a-t-il soutenu.
Pour sa part, le secrétaire général honoraire du Sénat de la République française, Jean-Louis Schroedt-Girard, a indiqué qu’il s’agit d’un jumelage institutionnel établi dans le cadre d’un programme de l’UE, notant qu’il fait écho à la coopération tissée entre les parlements marocain et français en général et la Chambre des conseillers et le Sénat français en particulier.
« Le but de cette conférence est de présenter les réformes mises en oeuvre par le Sénat français depuis 2008 », a relevé M. Schroedt-Girard dans une déclaration à la MAP à cette occasion.
Cette conférence dans son volet n°1 intitulé « Consolider la performance et l’efficacité de l’administration de CDC » a été rehaussée par la présence des membres du bureau de la Chambre des conseillers et des présidents des groupes parlementaires.
( Avec MAP )