La Constitution de 2011, étape importante dans le processus de développement du système de la santé
La Constitution de 2011 représente une étape importante dans le processus de développement du système de la santé à travers la consécration du droit à la santé, a indiqué le secrétaire général du ministère de la Santé, Abdelali Belghiti Alaoui.
Intervenant lors du colloque franco-marocain de la santé, organisé à Casablanca par la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), en collaboration avec le ministère de la Santé, le ministère français des Affaires étrangères et du développement international et Business France, Belghiti Alaoui a fait savoir que la Constitution de 2011 a marqué le processus de développement du système de la santé en reconnaissant plusieurs droits liés à la santé notamment le droit à la vie, le droit à la sécurité et à la protection de la santé et le droit à la santé des personnes et catégories à besoins spécifiques.
Le secteur de la santé qui fait l’objet d’une profonde réforme visant à améliorer l’offre de soins disponibles, à réhabiliter et moderniser les bâtiments et les équipements et à répondre aux évolutions épidémiologiques, a pu parcourir, ces trois dernières années, des étapes importantes en terme de gouvernance à travers la publication de plusieurs textes juridiques, a-t-il indiqué.
Selon lui, la Maroc vit actuellement la dernière étape de sa transition démographique et épidémiologique, une situation qui lui permet de maîtriser son développement ainsi que sa planification territoriale, mais l’expose par ailleurs à de nouveaux défis en rapport avec la transformation de la pyramide des âges et la forte urbanisation.
Porté par le Plan stratégique 2012-2016, le système de santé marocain a opté pour une approche de développement sanitaire à travers une triple dynamique, à savoir une dynamique de réforme, de service et de programmes dans le but de faciliter l’accès aux soins et améliorer la qualité des prestations tout en assurant leur continuité, a relevé le responsable marocain.
Pour sa part, le Conseiller spécial pour les filières de santé au ministère français des Affaires étrangères et du développement international, Jean-Patrick Lajonchere, a souligné que la France, forte de la qualité de son système de santé, reconnue internationalement, souhaite contribuer activement aux objectifs du Royaume en lui permettant de bénéficier de l’ensemble de son expérience et du savoir-faire de ses nombreuses entreprises spécialisées, comme autant d’opportunités de partenariats profitables aux deux pays.
Le Maroc qui occupe la position de partenaire privilégié de la France en vertu d’un partenariat de confiance développé au fil des années, partage les mêmes ambitions et soucis dans le domaine de la santé, a-t-il noté, ajoutant que l’approche des opérateurs marocains qui manifestent une forte volonté à se projeter vers l’Afrique subsaharienne, permettra d’ouvrir indubitablement des axes de partenariat et de collaboration fructueux avec les entreprises et établissements français.
Plusieurs entreprises françaises opérant dans le domaine de la santé ont pris part à ce colloque dans le but de rentrer en contact avec les opérateurs marocains de ce secteur à travers des programmes de rendez-vous B to B en vue d’initier des courants d’affaires concrets.
Maroc Diplomatique avec MAP