La Libye aspire à tirer profit de l’expérience marocaine en matière de lutte contre la pandémie de coronavirus
Nombre de cadres médicaux libyens prenant part aux 1ères Rencontres Médicales Maroco-Libyennes, clôturées samedi à Casablanca, ont salué le grand progrès réalisé par le Maroc dans la lutte contre les effets de la pandémie de coronavirus, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
A cette occasion, le docteur Bahaeddine Benmahmoud, attaché scientifique à l’ambassade de Libye au Maroc a fait part, en clôture de ces rencontres organisées en parallèle avec le 37ème Congrès Médical National hybride, tenu sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, de l’aspiration de son pays de tirer profit de l’expérience marocaine efficiente dans le domaine de santé en général.
Il a passé en revue l’approche marocaine pour faire face à la propagation de coronavirus en commençant par les mesures préventives prises de manière proactive, en passant par l’intensification des efforts pour généraliser l’opération de vaccination anti-covid, jusqu’à l’engagement à produire le vaccin localement conformément aux Hautes instructions de SM le Roi.
Le diplomate a souligné que ces rencontres offrent une opportunité idoine pour approfondir la coopération entre les deux pays frères, promouvoir l’action commune, échanger les expériences et les recherches et organiser des sessions de formation notamment dans les domaines où la Libye a de grands besoins.
Il a, à cette occasion, relevé que les cadres médicaux libyens aspirent effectuer des visites sur le terrain pour profiter de l’expérience marocaine en matière de traitements et de diagnostics, outre l’industrie pharmaceutique qui a enregistré un développement tangible dans le Royaume.
Le programme de cet événement scientifique a été marqué aussi par une table-ronde sur le Covid de l’enfant au Maroc. Lors d’une intervention se rapportant à ce sujet, le professeur, Ahmed Abdelaziz Bousfiha, pédiatre, a souligné que le vaccin est une nécessité urgente pour les enfants dans la mesure où ils sont un grand facteur de la propagation du virus et ses variants.
Et de souligner que les effets négatifs du covid-19 demeurent moins néfastes sur les enfants qui représentent plus de 50 pc de la population mondiale, notant que les porteurs de virus constituent de grands facteurs de propagation du coronavirus et de sa mutation d’où l’importance des trois doses pour la catégorie la plus dynamique, en l’occurrence celle âgée de 17 ans et moins.
Selon le professeur Bousfiha, la pratique et les statistiques révèlent l’importance de la vaccination qui ne se limite pas à l’immunisation conte le coronavirus mais le dépasse pour englober les maladies pulmonaires, mettant l’accent sur l’importance du soutien psychologique pour prévenir la dépression chez les personnes infectées.
Sur l’expérience libyenne, le professeur Abdelerahman Furarah, de la faculté de médecine de Tripoli s’est arrêté sur les mesures prises par le centre national de lutte contre les maladies pour faire face à la propagation du nouveau coronavirus en Libye en dépit des contraintes.
Il a souligné que nombre de comités spécialisés ont été mis en place pour suivre la propagation du virus tant au niveau local qu’international et sensibiliser quant au danger de cette pandémie, ainsi que pour assurer la coordination pour lutter contre sa propagation, vu le manque au niveau des infrastructures de santé et l’absence de coordination entre les parties concernées et d’une stratégique anticipative pour faire face à ces situations d’urgence.
Les principales thématiques abordées lors de cette rencontre scientifique de deux jours portaient sur la protection sociale, les soins de santé primaire et le secteur santé dans le nouveau modèle de développement.
Cet événement scientifique a été marqué aussi par l’organisation des ateliers sur les règles de prescription d’une ordonnance médicale, la néonatalogie, les hépatites virales ainsi qu’un symposium grippe et un symposium asthme.
Avec MAP