L’ONU dément les accusations du régime algérien contre le Maroc
Les Nations Unies ( ONU) ont catégoriquement rejeté les accusations sans fondement portées récemment par le régime algérien, alléguant que le Maroc cible des civils dans des attaques de drones menées dans le mur de sécurité du Sahara marocain.
Lors de son point de presse quotidien tenu au siège de l’ONU à New York, Farhan Haq, porte-parole adjoint du général de sécurité de l’ONU, a démenti les accusations ridicules ne cherchant qu’à aggraver les tensions dans la région.
Répondant à une question sur l’accusation algérienne du Maroc de violer le cessez-le-feu et affirmant qu’une personne et un enfant ont été tués dans une attaque de drone marocain, M. Farhan a déclaré que « la MINURSO signale tout ce qui interprète une violation dans sa zone d’opérations. Nous obtenons des détails lorsque cela se produit. S’il n’y a pas de violations dans sa propre zone d’opérations, nous n’avons rien à partager à ce sujet ».
Cette déclaration limpide est une gifle au régime militaire algérien, de facteur dirigeant, cherchant par tous les moyens à déclencher une guerre contre un pays voisin pour détourner l’attention populaire locale de son échec, éviter la responsabilité et continuer à s’accrocher à Puissance.
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Les nouvelles accusations algériennes fabriquées de toutes pièces, qui interviennent après la dernière tournée effectuée par l’envoyé de l’ONU au Sahara, Staffan de Mistura, dans la région, ne visent qu’à gâcher sa mission et à saper le processus mené par l’ONU, propice à une solution durable à la question du Sahara sur la base du plan d’autonomie offert par Rabat sous sa souveraineté.
Ce plan inclusif est soutenu et salué par la communauté internationale comme la seule solution « crédible et réaliste » au conflit régional du Sahara.
En outre, plusieurs ONG et députés européens avaient dénoncé les graves atteintes aux droits de l’homme et les exécutions extrajudiciaires perpétrées par l’armée algérienne contre des civils sahraouis détenus dans les camps contrôlés par le Polisario à Tindouf, dans le sud de l’Algérie.