Avortement clandestin : arrestation d’un médecin et six individus
A Meknés, un réseau d’avortement clandestin a été démantelé par la police. Sept individus ont ainsi été placés en détention dont un médecin en chef. Leur modus opérandi consistait à identifier des femmes enceintes susceptible de succomber à une tentative d’avortement pour ensuite les placer dans une clinique de la place au mépris de tout cadre réglementaire et légal.
La brigade de la police judiciaire de Meknès a réussi à démanteler jeudi dernier un réseau actif dans le trafic de médicaments de contrebande et d’avortement clandestin dirigé par un médecin.
Deux subsahariens ont également été arrêtés par la police ainsi qu’une femme qui a eu recours à la pratique via ce réseau. Selon notre source, c’est le médecin en chef qui se chargeait des avortements défiant ainsi le cadre réglementaire et légal.
Le modus opérandi du réseau selon le quotidien consistait à cibler des femmes enceintes souhaitant s’adonner à l’avortement pour ensuite les placer dans une clinique privée de la ville de Meknès. Le médecin va par la suite administrer des médicaments de contrebande et des injections afin de déclencher l’avortement.
Le médecin a été appréhendé par la police ainsi que ses complices détenant plus de 1000 comprimés de médicaments de contrebande utilisés dans les avortements. L’arrestation s’est faite juste après que le médecin ait fait avorter une jeune femme.
Toujours selon notre source, c’est huit personnes qui ont été interpellées au total dont sept ont été placées en détention provisoire en attendant la fin de l’enquête ouverte pour déterminer toutes les ramifications de ce réseau. Ils risquent des peines de prison allant de 1 à 5 ans.
Quant à la huitième personne est la femme qui venait de se faire avorter. Elle est placée dans un centre de santé.