Tourisme: Un nouveau vent pour la croisière
Avec le nouvel élan que prend le tourisme national, un vent d’optimisme souffle sur le secteur de la croisière qui, après au moins deux années de chaos, espère enfin retrouver des couleurs, de quoi booster la dynamique économique de certaines régions du Royaume.
La reprise des activités des compagnies maritimes et celles des navires de croisières dans le monde entraînera dans son sillage la redynamisation de la croisière au Maroc connu par ses belles escales maritimes.
Fin avril dernier, un premier navire de croisière a accosté au port de Tanger ville, une bonne nouvelle annonçant la reprise de l’activité touristique dans cette infrastructure portuaire.
Auparavant le transport maritime entre la Maroc et l’Espagne a repris. Il s’agit d’autant de signes qui annoncent un retour de la croisière, tant escompté aussi bien par les professionnels que les amateurs de ce tourisme. En effet, la valorisation de croisière figure dans l’agenda de développement de l’attractivité touristique du Royaume. D’ailleurs, l’industrie de la croisière connaissait avant l’année 2020 un développement soutenu, avec un nombre de croisiéristes dans le monde qui est passé de 19 millions en 2010 à 30 millions en 2020.
Le Maroc a, pour sa part, accéléré au cours des dernières années les investissements visant la modernisation de son paysage portuaire afin d’en faire un instrument performant au service de la compétitivité de son économie. Aussi, d’énormes efforts ont été déployés pour valoriser les atouts de certains ports et en faire émerger de nouvelles vocations en faveur de la promotion du tourisme au niveau des villes clés comme Tanger Casablanca ou encore Agadir.
En matière de croisière, le Maroc affiche une volonté de diversifier son offre et se faire une place sur l’échiquier mondial. La Stratégie nationale portuaire 2030 définit clairement les ambitions du Royaume en matière de développement de la croisière.
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De 453.000 croisiéristes enregistrés avant la crise de covid-19 sur l’ensemble du pays, le Maroc souhaite doubler voire tripler les flux à l’horizon 2030. Mais ce secteur s’était heurté aux effets néfastes de la crise pandémique.
Pour tourner la page, le Maroc déploie des efforts tous azimuts pour faire renaître de ses cendres le secteur du tourisme. Et la redynamisation de la croisière devra s’inscrire dans le cadre de ces efforts.
En effet, la relance du secteur touristique et la reprise de la saison touristique a fait l’objet cette semaine d’une réunion de travail présidée par le Chef de gouvernement.
L’occasion de faire le point sur les mesures prises pour relancer le secteur du tourisme après deux ans de crise sanitaire mondiale et aussi de présenter la vision du ministère de tutelle pour relancer l’activité touristique dans les meilleurs délais, dans le but d’enregistrer cette année un afflux mensuel de touristes égal ou supérieur à celui enregistré avant la crise.
De même, les actions de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) ne sont pas en reste avec notamment le lancement fin avril de la campagne « Terre de Lumière » dans pas moins de 20 pays, ce qui constitue une première dans l’histoire.
Cette campagne cible notamment les touristes internationaux avec un intérêt pour l’art, les expériences culturelles, la nature et le patrimoine rural, les plages et les activités de loisirs.
Dans le sillage de ces initiatives et bien d’autres, le développement de la croisière pourra retrouver tout son charme, une occasion pour les touristes étrangers de découvrir des régions et villes balnéaires du Royaume et contribuer au développement de leur attractivité et leur ascension économique.
Avec MAP